3 NOTTI D'AMORE (1964)

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Manu le 26/07/2012 à 11:47

3.2

Réalisé par Renato Castellani, Luigi Comencini, Franco Rossi
Avec Catherine Spaak, Renato Salvatori, John Phillip Law, Enrico Maria Salerno, Adolfo Celi.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1964
Musique : Giovanni Fusco

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique 3 NOTTI D'AMORE (1964)

Avis rédigé par Manu | le 26/07/2012. | Note : 3.2

Comme l’annonce implicitement son très pop générique de début, Tre notti d’amore est avant tout un véhicule cinématographique prioritairement dédié au talent et à la beauté de Catherine Spaak. L’actrice française devenue star de l’autre côté des Alpes dans les années 60 se trouve en effet être l’attraction principale des trois sketchs composant ce film mis en scène respectivement par Renato Castellani, Luigi Comencini et Franco Rossi.

Chargée d’assurer le spectacle 100 minutes durant, la belle Catherine se montre largement à la hauteur du challenge, dispensant dans chacun des trois segments d’évidents talents de comédienne dans des rôles, il faut bien le reconnaitre, semblant à s’y méprendre avoir été écrits sur mesure dans le but principal de la mettre en valeur. Qu’elle soit veuve chic, française et un peu gourdasse de mafioso sicilien, femme objet délurée ou jeune épouse travaillée par les tocs de son mari, la Spaak fait donc mieux qu’assurer le show. Les qualités picturales dispensées par la photographie et la réalisation du premier sketch et le délicat savoir-faire, parfois teinté d’une certaine virtuosité technique (cf. le plan d’ouverture du dernier segment), des deux mises en scène suivantes offrent par ailleurs un écrin de premier choix à ses prestations.

On pourra en revanche regretter que - malgré la participation de quelques grands noms à ce poste - l’écriture ne soit pas exactement du même niveau d’excellence, relevant plutôt de l’anecdotique dans le premier sketch - malgré un point de départ très prometteur - pour évoquer un peu du Marco Ferreri aseptisé dans le cas du dernier segment, sorte de vaudeville « psychologique ». Finalement, le meilleur est à aller chercher du côté de chez Comencini qui, sans forcer sont talent, nous offre une très caustique comédie de mœurs, offrant un rôle amusant et assez inattendu à l’acteur américain expatrié John Phillip Law.

Si le cinéma italien à sketchs nous a déjà proposé mieux, Tre notti d’amore s’avère néanmoins une très plaisante petite sucrerie cinématographique, ainsi qu’un titre indispensable pour tous les fans de la Spaak.

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