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UP THE SANBOX (1972)

(1) critique (2) commentaires
Manu le 16/10/2011 à 10:26
3.6
Réalisé par Irvin Kershner
Avec Barbra Streisand, David Selby, Jane Hoffman, Paul Benedict, Isabel Sanford.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1972
Musique : Billy Goldenberg

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique UP THE SANBOX (1972)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
Ecrit par le dramaturge Paul Zindel – futur scénariste du Runaway’s train de Andrey Konchalovskiy – Up the sandbox est l’adaptation du roman éponyme d’Anne Richardson Roiphe. Le film se situe dans la carrière de Barbra Straisand entre 2 gros succès critiques et commerciaux : la comédie de Peter Bogdanovich, What’s up, doc ? et la chronique politico-romantique de Sydney Pollack, The Way we where. Up the sandlox est quant à lui souvent considéré comme le plus gros flop de sa réputé exigeante (pour ne pas dire capricieuse) star.

Pour avoir vu également le Pollack et le Bogdanovich, il me semble toutefois que l’œuvre d’Irvin Kerschner mérite au moins les mêmes égards que celles-ci. C’est en tout cas la plus originale des trois, voire peut-être même la plus intéressante (mais je dois dire aussi que j’avais trouvé très surestimés What’s up, doc ? et The way we were, à leur découverte).

Alors bien sûr, je reconnais qu’Up the sandbox n’est pas une œuvre totalement aboutie. Le film souffre en particulier d’un script clairement défaillant par endroit. Certaines séquences fonctionnent complètement et s’avèrent extrêmement savoureuses, tel le passage avec le Che, celui de l’attaque de la statue de la liberté ou encore la scène très dogme du repas d’anniversaire tournant à la bagarre mère-fille, alors que d’autres laissent dubitatifs, comme l’intermède africain. La faiblesse du final laisse en outre penser que les auteurs ne savaient plus trop comment conclure leur récit (Kershner tourna d’ailleurs plusieurs fins, au cas ou …).

Néanmoins, ne serait-ce que pour les quelques séquences pré-cités, ainsi qu’une poignée d’autres, mais aussi pour la très bonne prestation de Barbra Streisand – une actrice que je ne supporte pas d’habitude –ou l’excellente musique de Billy Goldenberg, l’ensemble vaut déjà le détour.

Et puis surtout, élevant considérablement le niveau d’intérêt du film, il y a la mise en scène absolument remarquable d’Irvin Kershner qui, bien aidé par son chef opérateur Gordon Willis, prend audacieusement le parti de traiter au premier degré ce sujet satirique à cheval entre le réel et le fantasme. Entrechoquant ainsi la fantaisie du contenu à l’hyper-réalisme de la forme – même si, dans le commentaire audio du film, Kershner se défend d’avoir réalisé un film réaliste, le réalisme n’existant de toute façon pas au cinéma selon lui, à partir du moment où l’on opte pour tel ou tel angle de prise de vue – le cinéaste nous sert une réalisation terriblement stimulante dans laquelle chaque séquence, chaque cadre semble vraiment avoir été au préalable mûrement réfléchi.

Bref, une réussite formelle suffisant à justifier la flatteuse réputation dont jouit ce réalisateur outre-atlantique ... réputation qui, jusqu'alors, m'échappait un peu, je dois l'avouer.


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