THE HOLDOVERS (2023)
Manu le 18/12/2023 à 08:33
Réalisé par Alexander Payne
Avec Paul Giamatti, Dominic Sessa, Da'Vine Joy Randolph, Carrie Preston, Brady Hepner.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 13min.
Année de production : 2023
Titre français : Winter break
Musique : Mark Orton
Sortie Cinéma France : 13/12/2023
Sortie DVD France : n.c.
Avec Paul Giamatti, Dominic Sessa, Da'Vine Joy Randolph, Carrie Preston, Brady Hepner.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 13min.
Année de production : 2023
Titre français : Winter break
Musique : Mark Orton
Sortie Cinéma France : 13/12/2023
Sortie DVD France : n.c.
Critique THE HOLDOVERS (2023) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 4.0
The Holdovers est le huitième long métrage du scénariste, producteur et réalisateur Alexander Payne. Ecrit par David Hemingson, scénariste à l’activité jusqu’alors concentrée du côté du petit écran, le film marque les retrouvailles de Payne et l’acteur Paul Giamatti, 19 ans après la comédie dramatique Sideways, ainsi que les débuts à l’écran de l’acteur Dominic Sessa.Le grand Alexander Payne, celui de Sideways et The Descendants, est de retour sur cette magnifique dramédie, ode ouatée à un certain cinéma américain des années 70 qui s’intéressait davantage à ses personnages et son ambiance qu’à son efficacité narrative.
Démarrant sur des bases très fréquentées, avec sa situation déjà-vu et ses personnages flirtant ouvertement avec les clichés, The Holovers nous entraine ainsi dans des contrées inattendues. Le récit sait ainsi constemment nous surprendre, mais sans faire trop de bruit, dans la comédie comme dans l’émotion, avec une délicatesse d’une autre époque. Soit un formidable écrin de mise en scène et d’écriture pour les comédiens principaux, qui rendent bien la politesse au film, en se montrant sensationnels, Giamatti le premier.
Bref, bien plus qu’un simple hommage à un cinéma américain disparu, une œuvre elle-même précieuse, tendre et affutée à la fois, avec ses belles surprises et sa petite part de mystère (cf. la fin), dans laquelle on se sent bien dès les premières secondes (et l’apparition du vieux logo Universal) et que l’on quitte 133 minutes plus tard avec déjà l’envie d’y revenir.