SUCCESSION (SEASON 1 - TV) (2018)

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Manu le 19/08/2018 à 13:42

3.3

Réalisé par Adam McKay, Mark Mylod, Adam Arkin, Andrij Parekh, Miguel Arteta, S.J. Clarkson
Avec Brian Cox, Jeremy Strong, Natalie Gold, Hiam Abbass, Sarah Snook.
Série américaine en 10 épisodes
Genre : Comédie dramatique
Durée : 10h 38min. environ
Année de production : 2018
Musique : Nicholas Britell

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique SUCCESSION (SEASON 1 - TV) (2018)

Avis rédigé par Manu | le 19/08/2018. | Note : 3.3

Succession est une série créée en 2018 par l’anglais Jesse Armstrong, précédemment coscénariste des comédies satiriques In the loop et Four lions. Sa première saison a été diffusée sur HBO entre le 3 juin et le 5 aout 2018. Notons par ailleurs que l’on retrouve parmi les producteur exécutifs de celle-ci l’acteur Will Ferrell et son vieux complice Adam McKay, lequel signe d’ailleurs la réalisation du premier épisode.

Tragi-comédie sur le petit monde à part des très riches et très puissants, inspirée de la vie du magnat de la communication Rupert Murdoch, Succession vise clairement à faire grincer quelques dents dans son portrait au vitriol d’une famille de déséquilibrés sociaux d’une classe tout à fait à part. Et, en cela, l’objectif est atteint, avec une écriture indiscutablement inspirée à ce seul égard. Le show tient en effet toutes ses promesses en matière de noirceur sarcastique, de dialogues vachards affutés et d’outrages « select » à la correction et aux bonnes mœurs.

Maintenant, cette première saison n’est pas non plus une réussite totale. Le trait m’a semblé un peu épais par moment, avec une mécanique scénaristique qui, dans sa description des jeux de pouvoirs et d’influence en mouvement perpétuel au sein de cette famille sacrément dysfonctionnelle, finit par tourner un brin en rond au bout de quelques épisodes. Et puis, surtout, l’ensemble pâtit nettement du caractère humainement peu attractif de la quasi-totalité de ses personnages, individus pour la plupart médiocres lorsque ceux-ci ne virent pas tout bonnement au foncièrement détestable.

Brillant, mais légèrement répétitif, un peu trop froid et cynique, et finalement guère prompt à générer cette nécessaire empathie accompagnant l'adhésion pleine et entière du spectateur.

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