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RICH IN LOVE (1992)

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Manu le 27/03/2020 à 09:41
3.3
Réalisé par Bruce Beresford
Avec Albert Finney, Kathryn Erbe, Kyle MacLachlan, Piper Laurie, Jill Clayburgh.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1992
Titre français : L'amour en trop
Musique : Georges Delerue

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3



 Critique RICH IN LOVE (1992)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.3
Cinquième long métrage de l’australien Bruce Beresford tourné sur le sol américain, après notamment Tender mercies et Driving Miss Daisy, Rich in love est l’adaptation du roman éponyme de Josephine Humphreys, publié en 1987. Le film se situe dans la carrière d’Albert Finney entre le drame romantique The Playboys de Gillies MacKinnon et la version « Figgienne » de The Browning version, également interprétée par Greta Scacchi. Notons enfin que le film est dédié à Georges Delerue, disparu juste après avoir achevé l’enregistrement de la partition du film.

A l’exception notable du récemment découvert Tender mercies et de son méconnu (et, il est vrai, beaucoup plus lointain dans mon souvenir) Black robe, le cinéma du ponctuellement encensé Bruce Beresford ne m’a jamais franchement emballé, loin de là même… L’envie de redécouvrir de ce titre nineties globalement passé sous tous les radars - échec critique et, plus encore, financier en son temps - m’a pourtant piqué, encouragé peut-être par l’envie de rendre un tardif hommage à l’immense Albert Finney, disparu l’an dernier.

Verdict : un grand merci aux acteurs et à Delerue, et une petite accolade à Beresford tout de même. Aux premiers car l’assurance tranquille de Finney, l’énergie de Kathryn Erbe, l’aura toujours un peu lunaire de Kyle McLachlan (dans un presque contre-emploi), et les petits coucous de Piper Laurie, Jill Clayburgh et Ethan Hawkes, sans tout ce joli monde délicatement accompagné de Georges et ses accords romantiques magiques, le résultat ne ressemblerait au mieux qu’à un anonyme téléfilm Lifetime.

Au second car s’il faut bien reconnaitre un talent à Bruce Beresford - du moins dans sa carrière américaine, je ne connais que celle-ci - c’est de savoir habilement exploiter les cadres géographiques qu’il investit, parvenant souvent à en faire une composante essentielle, un personnage à part entière de son récit. Disposition que l’on retrouve pleinement dans la description, certes plus folklorique qu’anthropologique, de la petite communauté portuaire de Charleston, et du temps de métrage accordé à l’observation de cette fascinante grande demeure coloniale en bord d’estuaire, dans laquelle se jouent la plupart des drames de cette histoire centrée sur les complexes liens entre amour et famille.

Il y a donc du bon, dans ce Rich in love. Mais également du très moyen, expliquant sans doute sa relégation à une discrète mise au placard, en dépit de son casting de luxe. Un « très moyen » essentiellement centré autour de l’écriture, comme soulignée plus haut, nageant dans les facilités mélodramatiques, l’imagerie d’Epinal et les considérations existentielles de repas dominical.

En résumé, beaucoup de talents au service d’un matériel scénaristique par trop inconsistant, pour un résultat malgré tout plaisant, si indéniablement mineur.


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