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RAFFERTY AND THE GOLD DUST TWINS (1975)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 07/03/2020 à 17:09
3
Réalisé par Dick Richards
Avec Alan Arkin, Sally Kellerman, Mackenzie Phillips, Alex Rocco, Harry Dean Stanton.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1975
Titre français : Rafferty et les auto-stoppeuses
Musique : Artie Butler

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique RAFFERTY AND THE GOLD DUST TWINS (1975)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Rafferty and the gold dust twins est le second long métrage du producteur et réalisateur Dick Richards. Le film est écrit par John Kaye, futur scénariste et réalisateur du drame romantique Forever Lulu, interprété par Melanie Griffith et Patrick Swayze. Le film marque la seconde et à ce jour dernière rencontre entre les comédiens Alan Arkin et Sally Kellerman, 3 ans après la comédie Last of the red hot lovers de Gene Saks.

Unique film de la courte filmographie de Dick Richards demeuré inédit en salles chez nous, Rafferty and the gold dust twins constitue quelque part la quintessence du road movie américain façon seventies, à défaut, très certainement, d’en être le plus marquant des représentants.

On pense donc fortement à des titres comme le Scarecrow de Jerry Schatzberg ou le moins connu Slither d’Howard Zieff en parcourant cet obscur titre qui pousse sur la route 3 paumés magnifiques, interprétés par 3 acteurs iconiques de la période (Arkin et Kellerman et Mackenzie Phillips). Un casting seventies aux p’tits oignons du côté des seconds rôles d’ailleurs, puisque l’on croise également ici Charles Martin Smith (tout frais sorti d’American graffit, tout comme Phillips) ou encore les trombines d’Harry Dean Stanton, John McLiam, Alex Rocco et David Proval.

Et heureusement que tout ce beau monde est de la partie, ai-je envie d’ajouter, car il faut bien ce casting en or pour combler le caractère abusivement « low-key » de cette aventure, qui semble tenir autant de l’errance mentale et géographique pour ses personnages que de la flânerie scénaristique pour son auteur, John Kaye. Je veux dire par là qu’il est difficile de faire plus décontracté que ce script donnant au final la drôle d’impression que son auteur, et ceux qui l’entourent, ne savent guère plus que leurs protagonistes où ils veulent aller.

Si l’on résume : un pur produit mid-seventies, gentiment anti-establishment, à la distribution bien sentie - on retiendra tout particulièrement la prestation d’Alan Arkin, au top de lose attitude - mais aussi un film brouillon, sans ossature, finalement aussi paumé que les individus qu’il mets en scène.


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