PRINCE AVALANCHE (2013)

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Léo le 08/02/2015 à 13:04

3.4

Réalisé par David Gordon Green
Avec Emile Hirsch, Paul Rudd, Joyce Payne, Lance LeGault.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 34min.
Année de production : 2013
Titre français : Prince of Texas
Musique : David Wingo

Sortie Cinéma France : 30/10/2013
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique PRINCE AVALANCHE (2013)

Avis rédigé par Manu | le 08/02/2015. | Note : 3.4

Prince Avalanche est la huitième réalisation cinématographique de David Gordon Green. Le film est un remake de la comédie dramatique islandaise de 2011 A annan veg, signée Hafsteinn Gunnar Sigurðsson. Tournée en seulement 16 jours, le film est dédié à l’acteur Lance LeGault, décédé quelques mois avant la sortie américaine du film.

Des titres comme George Washington ou Undertow ont démontré que David Gordon Green était un talentueux créateur d’ambiance, très influencé par le cinéma américain des années 70 en général, et Terence Malick en particulier. Et ce n’est pas Prince Avalanche qui va venir démentir cet étiquetage probablement un peu rapide.

Tenant à la fois de la comédie de potes, du drame intimiste et de l’œuvre exinstentielle contemplative, Prince Avalanche se distingue avant tout par sa liberté de ton, dans son mélange de gravité et légèreté, de réalisme quasi documentaire et de presque surréalisme / fantastique (le personnage du camionneur), et forte réticence à soigneusement baliser son récit d’enjeu forts et rapidement identifiables.

En ce sens, le film est réussite. La mise en scène est particulièrement brillante, suscitant constamment la curiosité du spectateur, voire carrément son enthousiasme sur certaines de séquence, comme celle enivrante de la cuite de nos deux loustics, et la direction d’acteur impeccable.

Maintenant, aussi remarquable soit-il dans sa confection, Prince Avalanche laisse tout de même un chouia sur la réserve. Simplement parce qu’on du mal à saisir la finalité de cette histoire en pointillé, qu’il manque à l’œuvre une vision personnelle sur son sujet.

Raconter de toute petites choses universelles comme la naissance d’une amitié, la communion avec la nature ou encore la fin d’une liaison amoureuse, c’est bien, mais pour impliquer à fond le spectateur, il aurait peut-être fallu une écriture un peu dense et originale, de façon à dépasser le seul (et déjà honorable) stade du remarquable exercice de style

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