ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD (2019)

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Manu le 19/04/2020 à 16:25

Réalisé par Quentin Tarantino
Avec Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Margot Robbie, Emile Hirsch, Margaret Qualley.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 41min.
Année de production : 2019

Sortie Cinéma France : 14/08/2019
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0

Critique ONCE UPON A TIME... IN HOLLYWOOD (2019)

Avis rédigé par Manu | le 19/04/2020. | Note : 4.0

Once upon a time… in Hollywood est le onzième long métrage cinématographique de Quentin Tarantino. Le film est (évidemment) écrit par Tarantino lui-même et marque la seconde collaboration du cinéaste star avec les acteurs Leonard Di Caprio - après Django unchained en 2012 - et Brad Pitt, 10 ans après leur Inglourious basterds. Parmi les autres interprètes ici présents déjà familiers de l’univers de QT, citons entre autre Michael Madsen (cinquième collaboration), Kurt Russell (troisième), Bruce Dern (troisième également), James Remar (seconde) ou encore la quasi indispensable Zoë Bell (sixième collaboration).

Once upon a time… in Hollywood, c’est un peu le retour du Tarantino de Jackie Brown, mais un Jackie Brown revu à l’aune des travaux historico-révisionnistes post-Inglourious basterds du réalisateur de Reservoir dogs. Un film par conséquent sans véritable surprise dans le fond, notamment par rapport au plus risqué et, me semble-t-il, plus ambitieux The Hateful eight, signé juste avant. Un film tenant donc plus de la synthèse que du renouvellement d’inspiration. Mais un film faisant à l’évidence preuve d’un cœur gros comme ça, à travers lequel transpire constamment l’amour du cinéma et des acteurs, la passion, également, pour un certain cinéma disparu et toute l’époque l’accompagnant.

On pourra donc trouver le fond quelque peu léger, mais il n’en reste pas moins que l’œuvre demeure souvent touchante dans son hymne aux dégradés et oubliés du septième art, aux secondes et petites main de cette profession peuplée de rêveurs passionnés manquant parfois juste un peu de talent, de flair ou de chance pour se faire durablement un nom dans le métier.

Et puis Once upon a time… in Hollywood est aussi, peut-être, l’œuvre visuellement la plus aboutie et stimulante de Tarantino à ce jour, témoignant d’une ambition et inspiration inédite dans son œuvre. Le film regorge ainsi de plans épatants, ne tombant jamais dans l’ostentatoire quand bien même le réalisateur multiplie les mouvement d’appareil d’une belle complexité. Avec en prime pour le connaisseur, ici et là, les indispensables hommages et références aux titres fétiches du réalisateur, ici intégrés de façon plus discrètes, plus fluide et harmonieuse qu’habituellement au sein de son cinéma

Bref, après le débridé et certainement plus brouillon The Hateful eight, Tarantino signe donc un film plus sage, sans doute pas vraiment novateur du côté de l’écriture, voire même un brin passéiste dans l’esprit, mais néanmoins constamment réjouissant, car visuellement splendide et débordant et d’amour pour ses personnages et le petit monde de l’usine à rêve dans lequel ils évoluent.

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