LADIES AND GENTLEMEN, THE FABULOUS STAINS (1982)

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Léo le 12/11/2014 à 19:20

2.5

Réalisé par Lou Adler
Avec Diane Lane, Ray Winstone, Marin Kanter, Laura Dern, Peter Donat.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1981

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique LADIES AND GENTLEMEN, THE FABULOUS STAINS (1982)

Avis rédigé par Manu | le 12/11/2014. | Note : 2.5

Ladies and gentlemen, the Fabulous Stains est le second et à ce jour dernier long métrage signé par le producteur musical Lou Adler, précédemment réalisateur de la comédie culte Up in smoke. Le film est écrit par la scénariste Nancy Dowd, oscarisée en 1979 pour le Coming home d’Hal Ashby - laquelle reniera le film dans son montage final, après que ses producteurs lui aient notamment tardivement rajouté un épilogue musical modifiant radicalement l’orientation finale du récit. Notons au sein de l’accrocheuse distribution de l’œuvre les présences de Steve Jones et Paul Cook, ex-membres des Sex Pistols et Paul Simonon, basiste du group The Clash.

Titre apparemment culte dans les milieux bien informés - je n’en avais pour ma part jamais entendu parlé jusqu’à très récemment - Ladies and gentlemen, the Fabulous Stains possède clairement tout ce qu’il faut pour susciter un minimum la curiosité du spectateur un brin cinéphile. Problème : celui-ci reste justement un objet de curiosité et rien de plus.

Il y avait pourtant de quoi faire un bon film là-dedans. L’interprétation de Diane Lane et Ray Winstone mérite le détour, les scènes de concert sont plutôt bien fichues et l’ensemble possède même un vrai petit cachet autre avec son ambiance déprimante un peu trash, par ailleurs presque plus anglaise qu’américaine. Malheureusement, Ladies and gentlemen, the Fabulous Stains demeure au final essentiellement un film de chef op’ et d’acteurs. Côté réalisation, c’est en effet la débandade presque totale. Sorti des séquences de concert, Lou Adler semble totalement perdu, incapable d’insuffler la moindre intensité et personnalité à ses images, au point de faire parfois basculer le film dans l’incongru (les interventions des deux journalistes locaux commentant le parcours des Stains), voire l’embarrassant (la confession télévisuelle de la tante de Corinne, aux relents de parodie involontaire).

Loin d’être convaincant, mais suffisamment à côté de la plaque, ainsi qu’ancré dans son époque pour susciter l’intérêt jusqu’au bout. Et puis bon, tout de même un peu rock’nd roll dans l’esprit…

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