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LA VOGLIA MATTA (1962)

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Manu le 11/06/2012 à 12:09
4.1
Réalisé par Luciano Salce
Avec Ugo Tognazzi, Catherine Spaak, Gianni Garko, Franco Giacobini, Beatrice Altariba.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1962
Titre français : Elle est terrible
Musique : Ennio Morricone

Sortie Cinéma France : 14/12/1963
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.1



 Critique LA VOGLIA MATTA (1962)



Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.1
La Voglia matta est le sixième long métrage de l’acteur, scénariste et réalisateur romain Luciano Salce. Le film est écrit par Salce lui-même et le tandem Pipollo et Castellano, d’après un roman d’Enrico La Stella intitulé Una ragazza di nome Francesca. Il s’agit par ailleurs de la quatrième (sur cinq) collaboration entre Salce et l’acteur Ugo Tognazzi (si l’on inclut sa participation au film La Cuccagna). A travers son sujet, le film annonce, avec une dizaine d'années d'avance, la vague cinématographique des histoires d'amour entre Lolitas et hommes d'âge mûr à la dérive, recherchant une seconde jeunesse (La Seduzione, Cosi come sei, Il Corpo della ragassa ...).

Je ne connaissais jusqu’à présent de l’œuvre de Luciano Salce que ses piquantes comédies de mœurs, pour la plupart d’excellents films sachant se montrer ambitieux tout en revendiquant leur enracinement dans la farce populaire à l’italienne. Avec La Voglia matta, Salce œuvre dans un registre sensiblement différent. On se trouve bien dans la comédie de mœurs, registre favori du cinéaste, mais le ton est plus feutré, plus sombre même, pour tout dire. En fait, le film rappelle curieusement le classique de Risi sorti l’année précédente, Il Sorpasso. Même portrait acide d’un quarantenaire rugissant, même cadre (la côte italienne, l’été), même unité de temps, même confrontation entre les générations, même Catherine Spaak et même décapotable symbole de la réussite économique italienne de l’époque.

L’ensemble ne bénéficie certes pas des talents combinés d’Ettore Scola et Ruggero Maccari à l’écriture comme chez Risi, le dialogue est notamment beaucoup plus quelconque. Mais, dans sa combinaison d’humour vachard – le personnage de Tognazzi ne cesse de se faire humilier par cette bande de jeunes beatniks – et d’émotion (cf. la scène du slow), La Voglia matta trouve facilement ses marques et s’achève en force, sur un dernier quart d’heure superbement doux-amer touchant au meilleur de la grande comédie italienne.

Indéniablement l’une des grandes réussites de son auteur.



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