LA STANZA DEL VESCOVO (1977)

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Manu le 29/11/2012 à 12:29

3.4

Réalisé par Dino Risi
Avec Ugo Tognazzi, Ornella Muti, Patrick Deweare, Lia Tanzi, Gabriella Giacobbe.
Film italien, français
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 50min.
Année de production : 1977
Titre français : La Chambre de l'évêque
Musique : Armando Trovajoli

Sortie Cinéma France : 14/09/1977
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique LA STANZA DEL VESCOVO (1977)

Avis rédigé par Manu | le 29/11/2012. | Note : 3.4

La Stanza del vescovo se situe dans la filmographie de Dino Risi entre Anima persa, autre coproduction franco-italienne réunissant Vittorio Gassman et Catherine Deneuve, et l’œuvre collective culte, I Nuovi mostri, souvent considérée comme le chant de cygne de la grande comédie à l’Italienne. Seconde des trois incursions de Patrick Deweare dans l’univers du cinéma italien, après Marcia trionfale de Marco Bellochio et avant L’ingorgo de Luigi Comencini, La Stanza del vescovo est l’adaptation du roman éponyme de Piero Chiara publié en 1976. Un ouvrage que l’on devine, à la lecture succincte de la biographie de Chiara, en partie autobiographique.

A la vue de son affiche et du sujet qu’il propose, on pouvait s’attendre à du lourd. Et c’est curieusement un petit Risi que l’on obtient, semblant comme en villégiature, à l’image du personnage qu’incarne Dewaere. Le comédien a d’ailleurs l’air de s’ennuyer un peu par moment et, cause probable de cette attitude, on ne peut que rappeler à ce sujet qu’il ne cachait pas, à la sortie du film, la grande déception qu’avait été pour lui sa rencontre avec Risi.

Néanmoins, bien que manquant clairement de cachet de sa mise en scène et de force dans le traitement d’une intrigue romantico-policière aux personnages et cadre historique pourtant prometteurs, La Stanza del vescovo demeure malgré tout une œuvre tout à fait digne d’intérêt, voire même plus que cela. Déjà, elle bénéficie de quelques dialogues et situations d’une férocité comique comme seul le cinéma italien de cette époque sait nous en balancer. Ensuite, il permet à Ugo Tognazzi d’effectuer un grand numéro de « mostro » humain, en poltron affabulateur et obsédé sexuel rappelant par moment le personnage de Sordi dans un titre antérieur de Risi, I Vedovo. Et, ne serait-ce que pour lui, le film mérite de ne pas être ignorer dans la filmographie de son auteur.

Brillant par certains côté donc, mais paresseux.

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