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LA PRIMA COSA BELLA (2010)

(2) critiques (0) commentaire
Manu le 18/10/2012 à 10:50
2.45
Réalisé par Paolo Virzi
Avec Valerio Mastandrea, Micaela Ramazzotti, Stefania Sandrelli, Claudia Pandolfi, Sergio Albelli.
Film italien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 51min.
Année de production : 2010
Musique : Carlo Virzì

Sortie Cinéma France : 29/06/2011
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4
2.5



 Critique LA PRIMA COSA BELLA (2010)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.5
Neuvième long métrage de fiction de Polo Virzi, La Prima cosa bella marque sa troisième collaboration avec l’acteur Valerio Mastandrea après N (Io e Napoleone) en 2006 et Tutta la vita davanti en 2008. Ce film coproduit par le réalisateur Gabriele Muccino a obtenu pas moins de 18 nominations aux David di Donatello awards (équivalents de nos Césars) en 2010, en récoltant 3 au final.

Il est aisé de deviner d’où cette Prima cosa bella semble vouloir tirer la majeure partie de son inspiration. Avec son récit à personnages multiples courant sur quatre décennies, son hommage au grand cinéma italien d’antan (celui de Dino Risi, au détour d’une visite sur le tournage de sa Femme du prêtre) et la présence emblématique de Stefania Sandrelli dans le rôle fédérateur de la Mamma : l’hommage - s’il faut bien parler d’hommage – au chef d’œuvre d’Ettore Scola, Nous nous sommes tant aimé, parait évident. Et, tout comme ce dernier, La Prima cosa bella distille sur un rythme alerte deux heures durant émotion et humour.

Alors pourquoi la mayonnaise ne prend pas vraiment ? Je vois en fait deux gros obstacles entravant la réussite de cette œuvre pavée de bonnes intentions. D’une part l’ensemble a parfois méchamment tendance à verser dans le tire-larme. Une impardonnable facilité que savait éviter comme personne la tragi-comédie italienne d’antan. D’autre part il manque à cette Prima cosa bella l’essentiel pour prétendre à égaler le modèle qu’elle s’est choisie et passer ainsi à la postérité : une dimension sociale et politique. Privant son sujet de cet indispensable élément, le résultat, aussi plaisant soit-il à suivre, ne peut malheureusement que végéter docilement dans l’anecdotique.

Par ailleurs, j’avoue n’avoir pas été du tout convaincu par l’esthétique seventies jaunâtre proposée par le film. De la part du grand directeur de la photographie et maitre de la steadycam Nicola Pecorini, j’avoue que je m’attendais à quelque chose flattant un peu plus la rétine …


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