KISS MY GRITS (1982)

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Manu le 21/09/2017 à 16:25

3.3

Réalisé par Jack Starrett
Avec Bruce Davison, Susan George, Bruno Kirby, Anthony Franciosa, Pat Corley.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1982
Musique : Steve Dorff

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique KISS MY GRITS (1982)

Avis rédigé par Manu | le 21/09/2017. | Note : 3.3

Kiss my grits est l’ultime réalisation de l’acteur et réalisateur Jack Starrett. Le film marque la seconde et dernière collaboration du cinéaste avec l’actrice anglaise Susan George . Notons que le film réunit à sa production sensiblement la même équipe que celle du Circle of power de Bobby Roth, tourné l’année précédente, équipe au sein de laquelle on retrouve notamment l’acteur Anthony Quinn et l’un de ses fils, Duncan.

Véritable petite curiosité que cette tragi-comédie à la distribution magique, appartenant résolument à une époque autre que la sienne, d’où probablement son insuccès… pour ne pas parler d’instantanée mise au placard. Sous l’apparence bon marché d’une comédie provinciale grassouillette à la Every which way but loose se cache en effet une œuvre beaucoup plus intéressante et nuancée, dégageant entre 2 séquences comiques obligées, pas toujours très malignes, une étonnante mélancolie.

Avec son petit côté crasseux / poussiéreux assez déprimant par moment et ses personnages pour l’essentiel bien paumés, tout ce qu’il y a de plus anti héroïques, Kiss my grits ressemble donc à s’y méprendre à un titre des années 70 quelques peu perdu dans les early eighties (à l’image de la présence même de Susan George, dont il s’agit là de l’ultime rôle américain). Et cela jusque dans son évasive conclusion, voyant notre mal assorti couple vedette fuyant au Mexique sans trop savoir ce qu’il les attend là-bas.

Titre culte à la Cutter’s way (auquel il fait penser dans son caractère « à la dérive ») ? Sans doute pas, car il manque comme d’habitude à Jack Starrett une bonne dose de rigueur et constance dans sa réalisation pour élever le débat et interpeler plus qu’une poignée de connaisseurs. Mais titre valant bien mieux que son affiche trompeuse et l’oublie dans lequel il végète ? Certainement.

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