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INSIGNIFICANCE (1985)

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Léo le 26/06/2014 à 10:04
3.9
Réalisé par Nicolas Roeg
Avec Michael Emil, Theresa Russell, Tony Curtis, Gary Busey, Will Sampson.
Film britannique
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1985
Titre français : Une nuit de réflexion
Musique : Stanley Myers

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.9



 Critique INSIGNIFICANCE (1985)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.9
Troisième et dernière association entre le réalisateur Nicolas Roeg et le producteur Jeremy Thomas, Insignificance est l’adaptation de la pièce éponyme de Terry Johnson originellement produite à Londres en 1982. Présentée en compétition à Cannes en 1985, d’où il repartira avec le Grand Prix Technique, cette production anglaise tournée en studio à Londres et en extérieurs à New York, marque également la troisième (sur 7) collaboration de Roeg avec l’actrice Theresa Russell. Bien que jamais nommés comme tels, les 4 protagonistes principaux du récit sont Marilyn Monroe (Theresa Russell), Albert Einstein (Michael Emil), Joe DiMaggio (Gary Busey) et le sénateur Joseph McCarthy (Tony Curtis).

Se présentant, selon son auteur Terry Johnson, comme une « méditation sur la nature de la célébrité » la pièce Insignificance s’avère un matériel narratif / thématique idéalement conçu pour stimuler l’imagination d’un cinéaste aussi singulier que Nicolas Roeg. On retrouve en tout cas les habituelles obsessions du cinéaste dans cette histoire de couple en crise, à la relation amoureuse impossible (à la Bad Timing), de célébrités névrosées (façon Performance) et mélange entre fantasme et réalité, entre présent et passé (Don’t look now, Eureka, et bien d’autres Roeg encore).

Un film peut-être pas toujours facile d’accès au premier abord, mais constamment intrigant, aux échanges passionnants et souvent intenses, à la mise en scène d’une stimulante liberté narrative, truffées d’idées visuelles et sonores assez excitantes. Avec, en point d’orgue, une impressionnante - explosive même, devrais-je dire - séquence finale de choc spatio-temporel - difficile d’en dévoiler plus sans dénaturer la progression dramatique du récit - comptant probablement parmi les séquences les plus marquantes du cinéma de Nicolas Roeg.

Du cinéma très cérébral donc, mais indéniablement brillant, offrant par ailleurs des rôles passionnants, si peu évidents, à son quatuor d’interprètes principaux. On citera à cet égard l’étonnante prestation de Theresa Russell, laquelle délivre ici une personnification de Marilyn relevant assurément de la stricte affaire de goût.

Une belle réussite de plus pour Nicolas Roeg, moins forte qu’un Bad Timing mais aussi ambitieuse et sans doute plus aboutie au final que son par trop déstabilisant Eureka. En tout cas, comme à peu près tout les Roeg, un film qui s'invite immanquablement dans votre cerveau, de ceux que l'on a progressivement envie de redécouvrir au fil du temps.


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