GLI ORDINI SONO ORDINI (1972)

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Manu le 15/11/2012 à 18:50

3.2

Réalisé par Franco Giraldi
Avec Monica Vitti, Claudine Auger, Orazio Orlando, Luigi Proietti, Luigi Diberti.
Film italien
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1972
Titre français : Les Ordres sont les ordres
Musique : Fred Bongusto

Sortie Cinéma France : 25/06/1974
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique GLI ORDINI SONO ORDINI (1972)

Avis rédigé par Manu | le 15/11/2012. | Note : 3.2

Gli ordini sono ordini marque la seconde et dernière collaboration entre le réalisateur Franco Giraldi et l’actrice Monica Vitti. Ecrit par Tonino Guerra et Ruggero Maccari, soit deux des plus grands scénaristes italiens de leur temps, cette tragi-comédie de mœurs est l’adaptation de la nouvelle éponyme d’Alberto Moravia, publiée en 1970 au sein du recueil « Il Paradiso ».

Après le remarquable La Supertestimone, signé un an plus tôt par la même équipe, Gli ordini sono ordini fait figure de petite déception. Plus anonyme dans sa réalisation, moins savoureux dans son interprétation et surtout beaucoup moins fort dans son propos, ce plaidoyer un brin daté pour l’émancipation de la femme a visiblement un peu de mal à exploiter efficacement sur 90 minutes de pellicule un sujet que l’on imagine bien plus ramassé sous la plume de Moravia.

Maintenant, pour qui aime le cinéma italien de la grande époque, il y a toujours des idées intéressantes à picorer ici et là, dans cette réalisation sans effet de manche, au petit goût d’authentique toujours très appréciable, ou cette savoureuse structure scénaristique typique du style Maccari, qui s’amuse à pousser progressivement ses personnages principaux dans des situations de plus en plus contraires à leur éthique et apparent bien-être. Le film a par ailleurs l’avantage de finir en force, sur une inattendue et amusante séquence de poursuite automobile en forme de clin d’œil au poliziesco, suivie d’une très belle conclusion, d’une ironie et poésie pour le coup dignes du meilleur de la comédie italienne de ces années-là.

Bref, quelques bons moment épars, une saveur agréable et unique, mais une ossature générale beaucoup trop fragile pour faire de cette Unmarried woman à l’italienne une franche réussite.

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