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GETTING STRAIGHT (1970)

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Manu le 23/04/2017 à 15:32
2.7
Réalisé par Richard Rush
Avec Elliott Gould, Candice Bergen, Robert F. Lyons, Jeff Corey, Jeannie Berlin.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 04min.
Année de production : 1970
Titre français : Campus
Musique : Ronald Stein

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7



 Critique GETTING STRAIGHT (1970)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.7
Getting straight est la neuvième réalisation cinématographique du new yorkais Richard Rush. Le film adapte le roman éponyme de Ken Kolb originellement publié en 1967. Notons qu’il s’agit de la première collaboration de Rush avec le scénariste Robert Kaufman, que le cinéaste retrouve 4 ans plus tard sur la comédie policière Freebie and the bean.

Après plusieurs délires psychédéliques et films de bikers cassant du plouc ricain, Richard Rush se lançait dans les affaires sérieuses via cette tragi-comédie socio-politique mettant en scène l’une des figures de prou du cinéma intello rebelle de ces années-là, Elliott Gould. Celui-ci incarne un prof en devenir devant choisir entre la contestation et l’allégeance au système alors que l’université au sein de laquelle il étudie / enseigne est en train de s’embraser.

Jouant dans la même cour que le R.P.M de Stanley Kramer et The Strawberry statement… Getting straight s’en sort un peu mieux, ne serait-ce que parce que Rush et Gould, au passage parfait dans son rôle, ne semblent pas être là essentiellement pour surfer sur la vague du discours contre-culturel ambiant. On retrouve notamment dans l’esprit incivique de l’œuvre, mais aussi dans les ruptures de ton du film ce côté borderline / bordélique propre au cinéma de Richard Rush.

Maintenant, l’œuvre manque également de recul, de subtilité. Elle a tendance à se perdre dans les diatribes ampoulées de son personnage central et sonne en définitive terriblement datée. Par ailleurs, les séquences d’émeute revêtent un aspect bis bien cheap, qui nuit sérieusement à la crédibilité de l’ensemble et son pouvoir d’immersion.

Au final, un titre à voir en premier lieu pour la prestation par moment enflammée d’Elliot Gould, à laquelle la pesanteur du script et le laxisme de la réalisation ne rendent malheureusement pas justice.


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