IT RUNS IN THE FAMILY (2003)

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Manu le 26/05/2022 à 15:14

2.4

Réalisé par Fred Schepisi
Avec Michael Douglas, Kirk Douglas, Rory Culkin, Cameron Douglas, Michelle Monaghan.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 49min.
Année de production : 2003
Titre français : Une si belle famille
Musique : Paul Grabowski

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique IT RUNS IN THE FAMILY (2003)

Avis rédigé par Manu | le 26/05/2022. | Note : 2.4

It runs in the family est le quatorzième long métrage cinématographique de l’australien Fred Schepisi. Produit par Michael Douglas, le film se situe dans la carrière de ce dernier entre le thriller Don’t say a word de Gary Fleder et la comédie policière The In-laws d’Andrew Fleming. Il réunit par ailleurs pour la seconde fois à l’écran Douglas et l’actrice britannique Sarita Choudhury.

De fortes chances pour que je l'oublie une seconde fois rapidement, ce It runs in the family. En effet, c'est probablement le plus faible de tous les films de Schepisi que j’aie eu l’occasion de voir jusqu'à présent. Et pourtant, l'idée de réunir Kirk et Michael Douglas pour la première fois à l’écran était séduisante sur le papier, tandis que le cadre socio-géographique de l’histoire - la grande bourgeoisie juive-new yorkaise - laissait presque espérer une étude de mœurs dans la veine de [b]Six degrees of separation[/b], pièce majeure de l’œuvre de Schepisi.

Malheureusement l'écriture n'est pas du tout à la hauteur. Les sous-intrigues bardées de clichés s'enchainent sans rien dessiner de pertinent ou d'attachant, laissant par ailleurs la plupart de celles-ci à moitié résolues au final. Bref, stéréotypes, facilités et complaisance à tous les étages. Reste une mise en scène élégante, mais qui ne sauve évidemment pas l'ensemble de son agaçante superficialité. Soit tout de même une belle occasion loupée pour son auteur, titre dont le peu de renommée s’explique de façon assez évidente tant il ressemble le plus souvent, en version Deluxe, à un mélodrame télé de milieu d’aprèm.

A noter le film revêt un p'tit caractère prémonitoire puisque, comme le personnage qu'il incarne à l'écran, Cameron Douglas se fera choper quelques années plus tard pour détention et trafic de stupéfiants (dans le film, il s'en sort, dans la vie, il a pris 5 ans).

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