BIG EYES (2014)

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Manu le 01/06/2017 à 06:59

Réalisé par Tim Burton
Avec Amy Adams, Christoph Waltz, Dannt Huston, Krysten Ritter, Terence Stamp.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 46min.
Année de production : 2014
Musique : Danny Elfman

Sortie Cinéma France : 18/03/2015
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique BIG EYES (2014)

Avis rédigé par Manu | le 01/06/2017. | Note : 3.0

Big eyes est le dix septième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Tim Burton. Situé dans son œuvre entre le film d’animation Frankenweenie et Miss Peregrine’s home for peculiar children, le film marque les retrouvailles du cinéaste californien avec les 2 scénaristes de son précédent Ed Wood, Scott Alexander et Larry Karaszewski.

Joli sujet pour Tim Burton, potentiellement porteur d’une passionnante réflexion sur le métier d’artiste, son intégrité et besoin de reconnaissance, que l’on pouvait imaginer comme un prolongement du formidable travail offert par le trio Burton - Alexander – Karaszewski sur Ed Wood. Est-ce pour cela que le résultat déçoit autant ? Sans doute, car si le résultat se laisse très agréablement suivre, porté sans difficulté par l’extravagance de son sujet et le professionnalisme de ses interprètes (que l’on a connu toutefois plus inspirés), il se révèle curieusement d’un conformisme dans l’écriture, et plus généralement la confection, étonnant, pour ne pas dire déconcertant, de la part de Burton.

Alors certes, il y a bien ici et là une petite touche esthétique bigarrée et quelques cadres biscornus teintés de fantastique venant nous rappeler que l’on est chez Tim Burton. Mais bon, cela reste peu au regard de ce qu’il y avait matière à faire à partir de cette histoire de faussaire mégalo s’attribuant la paternité de l’œuvre artistique de sa femme.

Titre plaisant à suivre mais échec patent pour son réalisateur, Big eyes traduit finalement presque mieux dans son insuccès même les affres du manque d’inspiration chez l’artiste que dans le portrait ironique mais sans relief qu’il dresse de son peintre usurpateur. Soit une sorte de film miroir de sa propre réflexion, à la fois intéressant et frustrant.

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