ALOHA SUMMER (1988)

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Manu le 25/01/2022 à 17:36

2.6

Réalisé par Tommy Lee Wallace
Avec Chris Makepeace, Don Michael Paul, Yuji Okumoto, Blaine Kia, Shô Kosugi.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1988
Titre français : Hawaï en délire !
Musique : Jesse Frederick

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6

Critique ALOHA SUMMER (1988)

Avis rédigé par Manu | le 25/01/2022. | Note : 2.6

Aloha summer est le second long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur Tommy Lee Wallace. Tourné à Hawaï, semble-t-il au cours de l’été 1984, mais curieusement sorti en salles sur le sol américain presque 4 ans plus tard, le film marque la première réunion à l’écran des acteurs Shô Kosugi et Robert Ito, qui se retrouveront quelques mois plus tard sur le Pray for death de Gordon Hessler (sorti quant à lui en novembre 1985 aux Etats Unis).

Funeste destin que celui de cette resucée hawaïenne de l’American Graffity de Lucas, qui aura filé droit au purgatoire des bas d’étagères à VHS de nos vidéo-club d’antan avant de sombrer corps et âme dans l’oubli de tous… Certes, je donne ici l’impression d’en faire un peu trop, mais effectivement aucun Blu-ray ou DVD à signaler à ce jour pour cette inoffensive petite chronique estivale. Et s’il est clair que l’on ne tient pas là une pépite méconnue de la période 80, l’ensemble mériterait tout de même de pouvoir être apprécié dans une copie rendant justice à ses nombreuses séquences en extérieurs, et notamment scènes de surf.

Car là se trouve l’essentiel de la modeste personnalité de l’œuvre. En effet, côté écriture, pas grand-chose à signaler malheureusement, mis à part un récit empilant les scènes attendues dans un esprit de rébellion à peu près aussi subversif que celui du Gidget goes Hawaian de Paul Wendkos. Et rien non plus de mémorable à retenir en ce qui concerne l’interprétation. Tout juste pourra-t-on s’amuser de retrouver ici l’éphémère vedette Cannon films Shô Kosugi (nous valant d’ailleurs une scène de combat de sabre quelque peu hors propos), qui en impose un peu plus que ses jeunes partenaires, sans grande difficulté d’ailleurs.

Tout petit film donc, un rien désuet mais non déshonorant, quelque part à l’image de la gentillette filmographie d'un Tommy Lee Wallace sans doute un chouia plus inspiré du côté du cinéma d'épouvante.

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