A MIDSUMMER NIGHT'S DREAM (1999)

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Manu le 26/01/2011 à 19:05

2.6

Réalisé par Michael Hoffman
Avec Kevin Kline, Michelle Pfeiffer, Rupert Everett, Stanley Tucci, Calista Flockhart.
Film italien, anglais, américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 00min.
Année de production : 1999
Titre français : Le Songe d'une nuit d'été
Musique : Simon Boswell

Sortie Cinéma France : 22/09/1999
Sortie DVD France : 24/11/2005

Les notes

2.6

Critique A MIDSUMMER NIGHT'S DREAM (1999)

Avis rédigé par Manu | le 26/01/2011. | Note : 2.6

A Midsummer Night’s dream est l’adaptation de la pièce du même nom écrite par William Shakespeare entre 1694 et 1695. Son action, originellement située dans la Grèce antique, se voit ici transposée dans l’Italie du 19eme siècle et adaptée par Michael Hoffman himself. Signalons enfin que le film se rattache à cette vague d’adaptations shakespearienne qui déferla sur Hollywood à la fin de la décennie 90, voyant notamment Romeo et Juliette (Romeo + Juliet), Hamlet (idem) et Othello (« O ») remis au gout du jour.

Le film me parait vouloir lorgner du côté du Much ado about nothing de Branagh (que je n’ai pas vu, donc je dis peut-être une ânerie), du moins son cadre, sa distribution américano-anglaise et sa tonalité générale m’amènent t’ils à le penser. Quoi qu’il en soit, le résultat n’a rien de franchement mémorable. On y retrouve la patte Hoffman dans tout ce que cela a de bon comme de moins bon, à savoir un ton agréablement léger, décontracté, une présentation respirant un académisme de bon ton et des acteurs qui semblent prendre plaisir à jouer, que l’on sent en confiance, cadrés juste ce qu’il faut pour ne pas partir en roue libre. A ce titre, il ne me semble d’ailleurs pas innocent que les films de Michael Hoffman se soient souvent distingués par des distributions prestigieuses, avec pas mal d’interprètes travaillant à plusieurs reprises sous le giron de ce cinéaste.

Pour en revenir au film lui-même, je pense pouvoir dire sans trop me mouiller qu’il ne faut pas espérer trouver là l’adaptation cinématographique ultime de cette pièce. Comme beaucoup de travaux de son auteur, il s’agit juste d’une petite sucrerie, un film élégant et « futile », qui puise assez curieusement une grande partie de son (modeste) charme dans son côté artificiel, presque évanescent.

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