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TREME (SEASON 3 - TV) (2012)

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Léo le 08/06/2014 à 09:59
4
Réalisé par Anthony Hemingway, Jim McKay, Adam Davidson, Ernest R. Dickerson, Alex Hall, Tim Robbins, Roxann Dawson.
Avec Khandi Alexander, Rob Brown, Chris Coy, Kim Dickens, Steve Zahn.
Série américaine en 10 épisodes
Genre : Choral
Durée : 9h 30min. environ
Année de production : 2012

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0



 Critique TREME (SEASON 3 - TV) (2012)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.0
« La Nouvelle Orléans, vingt cinq mois plus tard ». Originellement diffusée sur la chaine américaine HBO entre le 23 septembre et le 25 novembre 2012, cette troisième saison de Treme convoque globalement les mêmes scénaristes et réalisateurs que ceux impliqués sur les deux précédentes fournées. Côté intrigue, on notera l’ajout d’un nouveau protagoniste à la déjà large palette de personnages initialement proposée : le journaliste d’investigation L.P. Everett, interprété par Chris Coy. La saison se décompose en 10 épisodes, dont 2 dépassent en durée de quelques minutes la petite heure réglementaire.

Pas forcément évident de maintenir qualitativement un niveau de celui proposé par les deux premières saisons : on connait maintenant bien les lieux et les personnages. Pourtant, même si cette troisième saison glisse parfois doucement dans une petite routine absente des précédentes saisons, jamais la série ne lasse vraiment.

Quoi que peut-être un chouia plus démonstrative sur certains épisodes, l’écriture s’avère une fois encore remarquable dans sa façon d’esquiver les scènes attendues, de prendre régulièrement le spectateur à revers, de jouer bien davantage sur l’ambiance que sur les coups de théâtre pour faire avancer l’intrigue. En gros, dans Treme, le plus important n’est souvent pas l’action, mais ce qui se passe avant ou après…
Côté interprétation, à peu près rien à redire, jouant sur du velours, les acteurs sont tous au top. On regrettera juste que le personnage du tromboniste Antoine Batiste, l’un des plus attachants de l’histoire, qu’incarne un Wendell Pierce toujours aussi formidable, se voit malheureusement placé un peu plus en retrait de la narration au fil de cette saison.

Enfin, niveau réalisation, on retiendra tout particulièrement l’épisode signé Tim Robbins - sa seconde participation à la série. A la différence des Anthony Hemingway et autre Ernest R. Dickerson, c’est probablement, avec Agnieszka Holland, le seul parvenant à imposer son travail au sein d’un environnement où l’écriture et l’interprétation sont d’une telle tenue qu’elles vampirisent rapidement l’ensemble. Diffusant l’émotion par l’utilisation seule de l’image, son épisode se distingue du lot à cet égard.

L’effet de surprise n’est donc plus vraiment au rendez, mais ça reste du tout bon.


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