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WARM SPRINGS (TV) (2005)

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Manu le 24/06/2020 à 09:15
2.9
Réalisé par Joseph Sargent
Avec Kenneth Branagh, Cynthia Nixon, David Paymer, Tim Blake Nelson, Jane Alexander.
Téléfilm américain
Genre : Biopic
Durée : 2h 01min.
Année de production : 2005
Musique : Bruce Broughton

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9



 Critique WARM SPRINGS (TV) (2005)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.9
Warm springs est l’antépénultième réalisation du vétéran du petit écran américain Joseph Sargent. Ecrit par Margaret Nagle, future scénariste du The Good lie de Philippe Falardeau avec Reese Witherspoon, ainsi que de 2 épisodes de la série Boardwalk Empire, ce téléfilm marque la seconde collaboration de Sargent avec l’acteur David Paymer, 5 ans après l’autre biopic For love or country: The Arturo Sandoval story. Notons au passage que Paymer et Tim Blake Nelson se croiseront à nouveau à l’affiche en cette même année 2005, sur la comédie dramatique My Suicidal sweetheart de Michael Parness.

Un biopic historique de plus pour Joseph Sargent – l’une des spécialités de sa fin de carrière – et, sans surprise, une œuvre télévisuelle de qualité, à l’ancienne dira-t-on, qui retrouve dans la narration et les choix de mise en scène cet aspect simple et direct, tenant quelque part de l’épure, caractéristique des grandes heures du petit écran US des années 60 / début 70.

La toute première heure de l’œuvre sait ainsi remarquablement impliquer le spectateur et faire passer l’émotion sans jamais forcer le trait, jouant certes sur la corde sensible, mais avec une pudeur et une élégance d’un autre temps. Une approche qui permet parallèlement de canaliser les prestations d’acteurs, toutes sobres et convaincantes, voire précieuse dans le cas de l’exubérant Kenneth Branagh.

Dommage donc que la seconde moitié de ce Warm springs ne soit pas tout à fait du même acabit, glissant légèrement dans un classicisme dès lors moins tenu, plus proche de cet académisme propret ayant souvent guetté les « grands » travaux de Sargent. L’ennui poli pointe ainsi le bout de son nez même si l’ensemble conserve une certaine stature et intérêt scénaristique jusqu’à sa conclusion.

Inégal mais honorable, voire même, dans ses meilleurs moments, très proche de l’éclatante réussite que constituait Something the lord made, précédente réalisation de Sargent.


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