THE PROGRAM (2015)

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Léo le 11/04/2016 à 12:31

3.3

Réalisé par Stephen Frears
Avec Ben Foster, Chris O'Dowd, Guillaume Canet, Jesse Plemons, Dustin Hoffman.
Film britannique, français
Genre : Biopic, Drame
Durée : 1h 43min.
Année de production : 2015
Musique : Alex Heffes

Sortie Cinéma France : 16/09/2015
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

3.5

Critique THE PROGRAM (2015)

Avis rédigé par Léo | le 11/04/2016. | Note : 3.1

Pour une fois qu'on parle de cyclisme au cinéma, j'aurais évidemment préféré que ce ne soit pas pour l'associer au dopage et à la tricherie. Pourtant, le film est tout de même une petite revanche plaisante sur le personnage détestable de Lance Armstrong et permet une nouvelle fois de laver l'outrage de celui qui aura fait régner la peur dans les pelotons et volé la carrière de grands champions "propre".

Interprété par un Ben Foster méconnaissable, Lance Armstrong en prend pour son grade en manipulateur à l'assurance sans faille. Le portrait dressé n'est pourtant pas complètement noir, on y voit l'homme dans ses failles, ses épreuves et l'on ne peut qu'être impressionné devant sa volonté de fer. Il reste cependant pas mal de zones d'ombres sur le personnages et le réalisateur ne tranche pas, c'est un peu dommage. On alterne ainsi le tout et son contraire sur la fondation Livestrong : un coup on est dans la légèreté du plan business avec le manager qui se frotte les mains, et de l'autre on sent une réelle sincérité dans le personnage quand il fait des visites à l'hopital.

Mais, mon gros point noir reste celui des courses. Stephen Frears n'a pas fait beaucoup d'efforts sur la partie vélo. Outre le faite que les reconstitutions de courses sont faiblardes avec 3 pèlerins sur le bord des routes, on ne s'étend jamais sur la technique ou les sensations des coureurs. Les briefings dans le bus se résument à des "allez les p'tits gars on va pédaler très fort aujourd'hui !", puis on enchaîne sur la ligne d'arrivée. C'est dommage d'avoir des courses aussi survolées et anecdotiques, cela aurait pu donner un côté plus viscéral au film (à la manière du Rocky Balboa de Stallone) et nous éloigner du biopic factuel assez lisse. Les cyclistes passent leur vie sur le vélo, pour les comprendre je ne pense pas que l'on puisse faire trop l'impasse sur ces moments là. Cela aurait aussi permis au film d'élever un peu le débat en tentant peut être de réconcilier le spectateur avec ce sport, why not ?

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