UN KILLER PER SUA MAESTA (1968)

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Manu le 13/10/2022 à 11:34

3.2

Réalisé par Maurice Cloche
Avec Kerwin Mathews, Marilù Tolo, Venantino Venantini, Werner Peters, Bruno Cremer.
Film italien, français, allemand
Genre : Espionnage
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1968
Titres français : Le Tueur aime les bonbons
Musique : Gianni Marchetti

Sortie Cinéma France : 12/11/1968
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique UN KILLER PER SUA MAESTA (1968)

Avis rédigé par Manu | le 13/10/2022. | Note : 3.2

Quarante sixième long métrage cinématographique de Maurice Cloche, Un killer per sua maestà est coécrit par Cloche lui-même et le prolifique, en ces années-là, scénariste Giovanni Simonelli. Cette coproduction italo-franco-germanique marque la seconde et dernière collaboration de Cloche avec l’acteur américain Kerwin Mathews après Le Vicomte règle ses comptes, sorti 1 an auparavant. Elle se situe dans la carrière de Bruno Cremer entre le suspense de Jacques Doniol-Valcroze, Le Viol et le drame de Michel Cournot, Les Gauloises bleues, également interprété par Annie Girardot.

Dernier des 4 thrillers d'espionnage tournés par Maurice Cloche entre 1964 et 1968, Un killer per sua maestà est un titre destiné essentiellement à l’amateur de ringardises sixties, lequel prendra certainement plaisir à suivre les aventures de cet agent secret harceleur qu'une confiance absolue en lui-même pousse à tomber dans les pièges les plus bateau (le coup du rendez-vous, seul, à minuit, dans une tour en construction, pour obtenir des informations sur le mystérieux tueur aux bonbons du titre).

Le fin connaisseur savourera de la même façon le relief comique apporté par le personnage de Venantino Venantini, bras (cassé) droit du héros, gaffeur et ne pensant qu'à la gaudriole. De son côté, Bruno Cremer est impeccable en tueur solitaire méthodique. Dommage qu'il se soit trompé de film. Quant à Cloche, il filme tout ça un peu les mains dans les poches, se reposant le plus souvent sur les chouettes décors, intérieurs comme extérieurs, mis à sa disposition et le score bond-issant (et parfois légèrement hors-sujet) écrit par Gianni Marchetti .

Bref, de l'eurospy à la française, pantouflard, gentiment ridicule mais ludique, quelque part attachant dans son absence de prétention.

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