HARLOW (1965)

(1) critique (0) commentaire

Léo le 20/06/2014 à 08:34

2.5

Réalisé par Gordon Douglas
Avec Carroll Baker, Red Buttons, Peter Lawford, Raf Vallone, Martin Balsam.
Film américain
Genre : Drame, Biopic
Durée : 2h 05min
Année de production : 1965
Titre français : Harlow, la blonde platine
Musique : Neal Hefti

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique HARLOW (1965)

Avis rédigé par Manu | le 20/06/2014. | Note : 2.5

La triste et courte existence de l’actrice Jean Harlow aura fournie matière en 1965 à deux productions cinématographiques aux titres identiques, dont celle-ci, marquant la seconde collaboration de Gordon Douglas avec l’actrice Carroll Baker (troisième même, si l’on tient compte de la participation non créditée du cinéaste au drame en costumes The Miracle).

Adaptation très romancée de l’ascension professionnelle et la fin tragique de la célèbre actrice des années 30, Harlow n’a pas très bonne réputation. Et force est admettre que sa mauvaise presse ne tient pas intégralement de la calomnie. Cette clinquante machine hollywoodienne se regarde en effet d’un œil uniquement amusé par l’empilage de clichés que constitue son scénario et que le travail de pro de Gordon Douglas semble pour une fois incapable de gommer (à la différence d’un Stagecoach notamment).

A retenir de ce peu convaincant biopic : le plan du générique de début qui claque bien, annonçant avec panache un spectacle friqué à défaut d'autre chose, une partition musicale extra si ancrant fermement le film dans les années 60 alors que son intrigue se déroule 30 ans plus tôt, et quelques tenues incendiaires portées par la miss Baker.

En revanche, côté interprétation, personne ne fait vraiment forte impression ici, et l'écriture stagne donc dans les basses eaux du soap-opera trash. Par ailleurs, tout cela finit curieusement, en quatrième vitesse. Jean Harlow s'endort ivre sur plage, émerge agonisante sur un lit d’hôpital, fait ses adieux à la famille, meurt (d'une pneumonie, apprend-on dans la foulée) et générique de fin. Tout ça en 5 petites minutes.

Bref, Harlow se laisse voir mais, dans le même genre, avec la même équipe (Joseph Levine à la production, John Michael Hayes au scénario, les acteurs Martin Balsam et Carroll Baker - incarnant déjà une sorte de Jean Harlow), le Carpetbaggers d'Edward Dmytryk m'avait davantage amusé.

Rechercher avec google