se connecter

FRANCESCO (1989)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 04/08/2011 à 12:26
2.7
Réalisé par Liliana Cavani
Avec Mickey Rourke, Helena Bonham Carter, Andréa Ferréol, Nikolaus Dutsch, Mario Adorf.
Film italien, allemand
Genre : Action, drame
Durée : 2h 37min.
Année de production : 1989
Musique : Vangelis

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7



 Critique FRANCESCO (1989)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.7
Réalisatrice passée à la postérité pour avoir signée en 1973 le sulfureux Portier de nuit, qui lança la très discutable veine cinématographique de la naziploitation, Liliana Cavani avait débuté dans le registre dans la fiction 7 ans auparavant, en réalisant un biopic sur Saint François d’Assise d’un genre un peu particulier, puisque revu et corrigé à la lumière des revendications sociales des années 60. 23 ans plus tard, la cinéaste revenait à cette illustre figure de la pensée catholique, mais pour nous en livrer cette fois une vision plus classique, en tout cas nettement moins ouvertement gauchisante. S’offrant les services de Mickey Rourke, à l’époque peut-être la star rebelle la plus hot d’Hollywood, le film fut présenté à Cannes en 1989 … et se fit démolir par la critique. Ainsi, en dépit du « star power » international de Rourke, il demeura inédit en salles sur notre territoire, et fut d’une façon générale distribué dans une relative confidentialité.

Je m’attendais par conséquent à une grosse catastrophe … et il est vrai que celle-ci pointe souvent le petit bout de son nez. Le film pâtit de quelques décisions artistiques discutables, comme le choix de Vangelis à la musique, venant contredire l’austérité vers laquelle Cavani semble vouloir diriger son projet. Côté script, toutes les séquences au cours desquelles les disciples de Saint François évoquent leur rencontre aec ce dernier et la vie de leur (saint) patron sont d’une lourdeur incroyable. Et puis Rourke dans le rôle titre, aussi visiblement investi soit-il, sa coupe de cheveux eighties et ses tatouages sur les bras passent mal à l’écran. On est constamment au bord de l’erreur de casting. Enfin, plus que tout, les auteurs ne parviennent jamais vraiment à transmettre au spectateur l’aura exceptionnelle du personnage central, à lui faire comprendre et/ou admettre la ferveur ressentie les siens à son contact. Pour tout dire, le plus souvent, on l’impression d’être face à une bande de baba cools un rien plus illuminés que la moyenne, errant dans l’existence sans but précis.

Il est donc aisé de comprendre pourquoi le film ne reçut pas que des éloges à sa présentation cannoise. Pourtant, il faut bien lui reconnaitre quelques qualités, comme son évidente volonté de rigueur, en accord parfait avec le mode de vie du personnage central, et son ambiance tout de même assez particulière à laquelle les curieux décors « très studio » du grand Danilo Donati contribuent pour beaucoup.

Intégre et assez hors norme dans son exécution et sa présentation, Francesco n’est sans doute pas une réussite, mais le cinéphile un peu curieux - et un peu motivé, le film durant plus de 2 heures et demi - aurait tort de passer à côté.


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques ciné





Dernières critiques livres





Derniers commentaires





Salut l'artiste !



Critique cinema
2024 ans
Louis Gossett Jr.
(0000-2024)

2.55









Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.11495 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009