FOR US THE LIVING: THE MEDGAR EVERS STORY (TV) (1983)

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Manu le 28/07/2022 à 08:41

2.7

Réalisé par Michael Schultz
Avec Howard E. Rollins Jr., Irene Cara, Margaret Avery, Laurence Fishburne, Paul Winfield.
Téléfilm américain
Genre : Biopic
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1983
Titre français :
Musique : Gerald Fried

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique FOR US THE LIVING: THE MEDGAR EVERS STORY (TV) (1983)

Avis rédigé par Manu | le 28/07/2022. | Note : 2.7

For us the living: The Medgar Evers story se situe dans la bien fournie filmographie de Michael Schultz entre 2 autres productions télévisuelles : le drame social Benny’s place, interprété par Lou Gossett Jr., et la comédie, The Jerk, too, mettant notamment en scène Mark Blankfield et Ray Walston. Cette évocation de l’œuvre du militant des droits civiques Medgar Evers est coécrite par l’acteur Ossie Davis, vu notamment dans The Scalphunters de Sydney Pollack, Do the right thing de Spike Lee ou encore le Bubba Ho-Tep de Don Coscarelli.

Changement de cap pour Schultz, après une longue série de comédies sociales, et malheureuse sensation que le cinéaste, déjà souvent un peu paresseux lorsqu’il travaille pour le grand écran, semble enclin à se la couler plus douce encore pour la télévision. Alors certes on pourra arguer que ce sujet ne nécessite pas une déploiement d’artifices visuels ou stylistiques du côté de la mise en scène, la sobriété étant même plutôt de mise ici.

Mais il faut bien reconnaitre que ce For us the living: The Medgar Evers story, déjà sensiblement handicapé par une écriture au gout de fiche Wikipedia un peu trop prononcé, ne gagne pas beaucoup de points du côté de sa réalisation confondant quelque part rigueur et statisme.

Bref, un titre évidemment honnête dans le fond, et par ailleurs solidement interprété, mais dont on ne retient pas grand-chose au final, au-delà son de son caractère purement informatif. Une déception d’autant plus grande que l’on aurait pu croire Schultz plus motivé qu’à l’accoutumé sur un tel sujet, son manque d’inspiration poussant presque à réévaluer le pourtant pas exceptionnel (et plus mélodramatique encore) Ghosts of Mississippi, sorte de suite de ce titre puisqu’évoquant la très longue procédure judiciaire intentée contre le meurtrier de Medgar Evers.

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