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CUSTER OF THE WEST (1967)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 28/03/2016 à 09:30
2.5
Réalisé par Robert Siodmak
Avec Robert Siodmak, Mary Ure, Ty Hardin, Jeffrey Hunter, Robert Ryan.
Film anglais, français, espagnol, américain
Genre : Biopic
Durée : 2h 23min.
Année de production : 1967
Titre français : Custer, l'homme de l'ouest
Musique : Bernardo Segall

Sortie Cinéma France : 27/09/1968
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5



 Critique CUSTER OF THE WEST (1967)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.5
Antépénultième réalisation du cinéaste globe-trotter d’origine allemande Robert Siodmak, Custer of the west est un projet cinématographique originellement offert au japonais Akira Kurosawa, avant que Fred Zinneman, puis Lindsay Anderson, et en fin Siodmak, ne s’en voient confiées les rênes. Intégralement filmé en Espagne dans la région d’Almeria, le film est partiellement écrit par le célèbre « blacklisté » Bernard Gordon.

Cette superproduction européenne parmi les dernières du genre n’a pas particulièrement bonne réputation, et il est vrai que le résultat ne s’avère jamais à la hauteur des espoirs que laissait entrevoir la réunion à l’écran de Robert Shaw, Robert Ryan et Jeffrey Hunter sous la direction de Robert Siodmak et la plume de Bernard Gordon.

Certes, je ne dis pas là que ce Custer of the west est un biopic totalement dépourvu d’intérêt. L’incarnation du célèbre général par le grand Robert Shaw mérite le coup d’œil, même si ce dernier me semble la jouer un peu trop shakespearienne par moment, et le scénario réserve quelques bonnes surprises, à la fois dans son portrait nuancé d’une figure (il est vrai) pour le moins ambigüe de l’Histoire américaine comme, plus généralement, dans le cheminement souvent surprenant de du récit, dense, ambitieux et parfois étonnant, car développant de façon inattendue certains épisodes à priori anecdotiques de la vie du bonhomme pour passer plus succinctement sur d’autres, à première vue essentiels.

Maintenant, si elle possède incontestablement une pointe de caractère du côté de l’écriture et l’interprétation, l’œuvre n’en demeure pas moins trop décousue dans son rythme et sa structure scénaristique, de même que prisonnière de passages d’action imposés reléguant trop souvent la mise en scène à un travail de seconde équipe efficace mais sans personnalité.

Bref, de bonnes idées, du talent à de nombreux postes, mais un flagrant manque de cohésion générale.


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