THE WAY BACK (2010)

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Rémi le 02/01/2011 à 15:21

3.76

Réalisé par Peter Weir
Avec Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan, Colin Farrell.
Titre Français : Les Chemins de la liberté
Film américain
Genre : Aventure, Drame
Durée : 02h 14min.
Musique : Burkhard von Dallwitz

Sortie Cinéma France : 26/01/2011
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5

3.7

3.8

4.0

2.0

Critique THE WAY BACK (2010)

Avis rédigé par Rémi | le 02/01/2011. | Note : 3.8

Avec ce solide film d’aventure aux accents épiques (aux dosages presque parfaits) Peter Weir aborde encore ce qui est le fil conducteur de son œuvre en plus d’être son thème de prédilection : la quête de la liberté.

Il le fait ici de plein front avec cette incroyable histoire d’évasion d’une bande de prisonniers. Ceux-ci vont traverser pratiquement tout le continent asiatique du nord au sud, d’un goulag Sibérien jusqu’aux frontières de l’Inde.

Le rôle central est assuré par l’acteur anglais Jim Sturges (remarqué notamment dans FIFTY DEAD MEN WALKING (2008) une histoire d’agent double de l’IRA) appuyé par Ed Harris (la grande classe…), Colin Farrell (impeccable en brute sauvage) et Saoirse Ronan (la jeune malchanceuse de THE LOVELY BONES) qui apporte une respiration et une humanité au groupe. Son personnage qui recueille les confessions et les secrets de chacun vient non seulement cimenter les liens mais participe à une sorte de retour à l’innocence des évadés.

Même si la toute dernière séquence du film tombe dans la facilité et, il faut bien le dire, une certaine lourdeur, l’ensemble reste remarquablement maitrisé. Peter Weir domine totalement son sujet et, contrairement à mes craintes lorsque j’avais vu la bande annonce, on ne sombre jamais dans l’ennui alors que les trois quarts du film sont consacrés à suivre un groupe en train de marcher (!).

Et c’est là que se manifeste le talent du réalisateur : filmer des paysages extraordinaires pendant presque deux heures tout en conservant l’essence de son histoire et l'intérêt du spectateur sur les motivations, les peurs et les petites victoires du groupe. De la même manière, Peter Weir ne cède pas à certaines facilités comme par exemple multiplier les aventures ou faire intervenir des éléments extérieurs au groupe pour relancer ou artificiellement maintenir l’attention du spectateur.

Ma saison cinéma 2011 commence vraiment pas mal !

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