THE SAVAGE IS LOOSE (1974)
Manu le 08/07/2023 à 09:30
Réalisé par George C. Scott
Avec George C. Scott, Trish Van Devere, John David Carson, Lee H. Montgomery.
Film américain, mexicain
Genre : Aventures
Durée : 1h 54min.
Année de production : 1974
Musique : Gil Mellé

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec George C. Scott, Trish Van Devere, John David Carson, Lee H. Montgomery.
Film américain, mexicain
Genre : Aventures
Durée : 1h 54min.
Année de production : 1974
Musique : Gil Mellé

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 2.8
The Savage is loose est la seconde des deux réalisations pour le grand écran signées par l’acteur George C. Scott entre 1972 et 1974. Coproduction américano-mexicaine tournée au Mexique, elle est produite par Scott lui-même et coécrite par les romanciers, scénaristes et, pour le second seulement, réalisateurs Max Ehrlich et Frank De Felitta. Il s’agit par ailleurs de la troisième réunion à l’écran des époux à la ville Scott et Trish Van Devere.Sorte de survival mâtiné de tragédie antique à base de complexe œdipien, The Savage is loose est une drôle de salade au potentiel commercial relativement faible, même appliqué aux standards moins formatés des années 70.
On s’explique donc assez aisément l’insuccès total de cette œuvre parfois inconfortable, comme sa disparition rapide des circuits de distribution, même si cela ne l’empêche point de conserver, dans son caractère unique et relativement audacieux, un réel intérêt pour le spectateur avide de curiosités seventies.
The Savage is loose interpelle ainsi par ses thèmes centraux forts, réflexion très à la mode alors, sur l’animalité de l’homme et sa difficulté à vivre en harmonie avec la nature. Son mélange de réalisme, qu’un tournage dans de luxurieux extérieurs maintient constamment à flot, et d’invraisemblances / excentricités dans son écriture poussant l’ensemble vers la fable pour adultes, ne cesse jamais d’intriguer, voire de troubler, tandis que la forte implication de Scott sur ce projet ne fait aucun doute.
Bref, un essai d’aventures auteurisant pas foncièrement réussi, mais suffisant tordu et personnel pour se laisser suivre sans ennui. A noter par ailleurs une remarquable partition orchestrale de Gil Mellé, préfigurant par moment celle qu’il composera 2 ans plus tard pour le The Sentinel de Michael Winner.

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