THE PRINCE AND THE PAUPER (1977)

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Manu le 30/12/2015 à 21:43

3.6

Réalisé par Richard Fleischer
Avec Mark Lester, Oliver Reed, Raquel Welch, Ernest Borgnine, David Hemmings, George C. Scott.
Film anglais, américain
Genre : Aventure
Durée : 1h 59min.
Année de production : 1977
Titre français : Le Prince et le pauvre
Titre alternatif : Crossed swords
Musique : Maurice Jarre

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique THE PRINCE AND THE PAUPER (1977)

Avis rédigé par Manu | le 30/12/2015. | Note : 3.6

The Prince and the pauper se situe dans la filmographie de Richard Fleischer entre le biopic consacré à Sarah Bernhardt, The Incredible Sarah, et l’aventure africaine Ashanti. Cette adaptation du roman éponyme de Mark Twain, partiellement tournée en Hongrie, réunit pour la troisième fois le producteur Ilya Salkind et le scénariste George MacDonald Fraser après leur deux adaptations d’Alexandre Dumas père, The Three musketeers et The Four musketeers, toutes deux signées Richard Lester. Et contrairement à ceux-ci, The Prince and the pauper se révèlera un échec à la fois critique et financier.

Ce Prince and the pauper n’a donc pas particulièrement bonne réputation, et j’avoue avoir du mal à saisir vraiment pourquoi. Certes Richard Fleischer a fait bien mieux au sein de la décennie 70, certes l’interprète principal, Mark Lester, s’avère incontestablement trop vieux pour le rôle (problème que, me semble-t-il, l’écriture aurait pu contourner assez facilement), et certes il manque à l’ensemble ce petit plus d’espièglerie qui faisaient des deux films de Richard Lester précités des must du genre pouvant se prévaloir d’une authentique personnalité.

Maintenant, bien que plus classique, et certainement plus sérieux dans le ton, The Prince and the pauper demeure un divertissement de très bonne tenue, à la réalisation précise, énergique et sans fioriture, visuellement très attractif (Jack Cardiff à la photo tout de même…), en imposant sérieusement du côté de l’interprétation, si l’on veut bien oublier l’erreur de casting centrale liée à l’âge de l’acteur principal. A cet égard, on retiendra tout particulièrement les puissantes compositions d’Oliver Reed et George C. Scott, ce dernier dans une shakespearienne prestation de roi des gueux et des voleurs.

Pas sans défaut donc, mais extrêmement plaisant à suivre… et peut-être bien le dernier film de son talentueux réalisation à ce point satisfaisant, si l’on y regarde de plus près.

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