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SWASHBUCKLER (1976)

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Manu le 05/09/2022 à 20:00
3.1
Réalisé par James Goldstone
Avec Robert Shaw, James Earl Jones, Peter Boyle, Geneviève Bujold, Beau Bridges.
Film américain
Genre : Aventures
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1976
Titre français : Le Pirate des Caraïbes
Musique : John Addison

Sortie Cinéma France : 02/03/1977
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1



 Critique SWASHBUCKLER (1976)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.1
Swashbuckler se situe dans la filmographie de James Goldstone entre le drame sociétal Eric, avec Patricia Neal et Mark Hamill, et le suspense catastrophe Rollecoaster, interprété par George Segal et Richard Widmark. Le film est écrit par Jeffrey Bloom, scénariste du 11 Harrowhouse de Aram Avakian et futur réalisateur de Blood beach et Flowers in the attic. Il marque la troisième apparition créditée à l’écran d’Anjelica Huston (dans un rôle curieusement muet).

Curieux choix peut-être que James Goldstone pour diriger ce blockbuster seventies, hommage aux films d’aventures hollywoodiens des décennies passées. Mais pourquoi pas, après tout, Goldstone représentant le type même du parfait artisan illustrateur, impersonnel mais consciencieux, à l’aise sur tous les terrains, capable d’offrir de solides divertissement pour peu que le scénario qu’il mette en scène soit de bonne tenue.

Et justement, il se trouve que cela coince légèrement, au niveau de l’écriture, sur ce Swashbuckler. Difficile en effet de s’avouer satisfait pas ce script qui ne semble pas très bien savoir sur quel pied danser quant à la distance à tenir vis-à-vis de son sujet.

On passe ainsi de séquences d’un kitsch improbable, évoquant un film musical de seconde zone des années 40 (la totalement farfelue séquence de libération de Nick Debrett, en début de film), à un traitement plus moderne, voire assez audacieux, du film de pirate. Difficile à cet égard de ne pas évoquer ce mémorable personnage de tyran gay (ou plus exactement « pédéraste », comme lui lance Geneviève Bujold au visage, à la fin), incarné par un Peter Boyle en grand forme, ou ne souligner pas plus largement l’esprit étonnement canaille de l’œuvre.

Bref, un curieux objet cinématographique au final, dans lequel Robert Shaw ne semble pas toujours des plus à l’aise, non dépourvu d’ambition comme d’un certain panache dans ses décors et costumes, mais mettant clairement une bonne grosse demi-heure à trouver son rythme et sa voie.


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