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SKULLDUGGERY (1970)

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Manu le 07/08/2011 à 09:48
2.7
Réalisé par Gordon Douglas
Avec Burt Reynolds, Susan Clark, Roger C. Carmel, Paul Hubschmid, Chips Rafferty.
Film américain
Genre : Aventures, drame
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1970
Musique : Oliver Nelson

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7



 Critique SKULLDUGGERY (1970)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.7
Skullduggery est la (libre ?) adaptation du roman philosophique de Vercors (pseudonyme de l’écrivain Jean Bruller, pris à l’époque où il était rentré en résistance) Les Animaux dénaturés, par cinéaste vétéran touche à tout Gordon Douglas. Le film se situe dans sa carrière entre deux séquelles policières, The Lady in ciment avec Frank Sinatra, suite de Tony Rome (également réalisé par Douglas) et They call me Mister Tibbs ! avec Sidney Poitier, seconde enquête cinématographique du flic de couleur Virgil Tibbs après l’oscarisé In the heat of the night. 2 opus certes mineurs mais faisant presque figure d’incontestables réussites en comparaison de ce parfois embarrassant mic-mac que constitue Skullduggery.

L’ensemble n’est pourtant pas totalement dépourvu d’intérêt comme de qualités. On ne peut par exemple nier que Gordon Douglas, en grand professionnel de la série B qu’il fut dans les années 50, emballe le tout assez efficacement, avec une indéniable assurance et en allant la plupart du temps à l’essentiel. Dans sa première partie, l’ensemble revêt un agréable, si totalement anachronique, parfum de film de d’aventures exotiques de pacotille, à la Tarzan période Weissmuller. L’ambiance de ces premiers trois quart d’heure est plutôt décontracte, avec un Burt Reynolds en mode « je-me-moque-de-mon-image-viril/macho » toujours bien senti, quelques beaux extérieurs « on location » et une musique sympa du trop tôt disparu Oliver Nelson (même si sonnant parfois un peu hors propos).

Puis arrive la rencontre avec la tribu primitive, au centre des enjeux philosophiques de la seconde moitié du récit. Et là, non seulement cette population mi-homme mi-singe prête rapidement à sourire dans sa représentation (le film y gagna même une notule dans l’un des volumes des Craignos Monsters de Jean-Pierre Putters), mais Gordon douglas et son scénariste semblent subitement totalement désarçonnés, ne sachant plus quel ton adopter ainsi qu’ou diriger leur histoire. Certains personnages changent brutalement de personnalité (Burt Reynolds et son comparse), on nous fait globalement comprendre que l’on est maintenant dans un film plutôt sérieux, mais en glissant encore ici et là quelques boutades et péripéties plus légères, et tout ça se finit en grand procès cherchant à répondre à cette épineuse question : qu’est ce qui fait de l’homme un homme ? Et le différencie de l’espèce animale ?

Au final, dire que l’on passe un mauvais moment devant ce Skullduggery serait mentir, le film attisant constamment la curiosité du spectateur. Mais dire que l’on se trouve là face à une réussite, même partielle, serait tout aussi fallacieux.


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