NIGHT CALL NURSES (1972)

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Manu le 13/07/2011 à 23:38

Réalisé par Jonathan Kaplan
Avec Patty Byrne, Alana Stewart, Mittie Lawrence, Clint Kimbrough, Felton Perry.
Film américain
Genre : Aventure, drame, suspense
Durée : 1h 24min.
Année de production : 1972

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique NIGHT CALL NURSES (1972)

Avis rédigé par Manu | le 13/07/2011. | Note : 3.0

Night call nurses est la première réalisation de Jonathan Kaplan. Il s’agit du troisième opus de la série des … nurses initiée en 1971 par le Student nurses de Stephanie Rothman. Produit par le New World de Roger Corman, le film est écrit par George Armitage, qui avait signé l’année précédente le second volet de cette saga socio-érotico-médicale à petit budget et réalisera une petite vingtaine d’années plus tard l’excellent Miami Blues avec Alec Baldwin et Jennifer Jason Leigh.

Incontestablement, il s’agit là d’un film tourné, comme qui dirait, à l’arrache, en très peu de temps (15 jours selon certaines sources). Ce qui ne se ressent pas particulièrement au niveau de l’interprétation – les trois actrices principales et le supporting cast assurant très correctement leurs fonctions – mais transparait de façon évidente du côté de l’écriture. Partant dans de multiples directions sans prendre le temps de développer l’une ou l’autre des sous-intrigues proposées de façon satisfaisante, le scénario laisse en effet une impression constante de bric-à-brac assemblé à la dernière minute. L’avantage d’une telle situation, c’est que l’on n’a jamais franchement le temps de ruminer cet aspect brouillon car l’intrigue file dare-dare. L’inconvénient, c’est que rien évidemment n’est développé de façon convaincante et consistante, lorsque certaines sous-intrigues ne sont pas totalement escamotées sur la fin (celles liées au personnage de Barbara).

Est-ce donc par manque de temps ou d’expérience, mais le travail de Jonathan Kaplan demeure plutôt quelconque. Comparé à ses réalisations suivantes, y compris celles associées à la partie bis de son œuvre, Night call nurses n’est traversé d’aucune séquence formellement impressionnante. Certes on remarque un indéniable sens du rythme, qui fait passer le caractère superficiel du script, mais j’avoue que j’espérais davantage à ce niveau. Enfin, toujours concernant Jonathan Kaplan, il est amusant de relever qu’avec son histoire à personnages et intrigues multiples, ce Night call nurses fonctionne presque comme un épisode d’Urgences, série dont Kaplan réalisera une quarantaine d’épisodes entre 1997 et 2009, en plus d’en être l’un des principaux producteurs exécutifs.

Au final, un film bâclé mais pas foncièrement déplaisant, comme d’ailleurs toutes les petites productions seventies de ce type mêlant opportunément un fond socialement et politiquement marqué, voire revendicatif, à des impératifs commerciaux plus terre-à-terre (ici une bonne dose de nudité gratuite).

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