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LADY OSCAR (1978)

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Léo le 09/02/2015 à 09:26
3.1
Réalisé par Jacques Demy
Avec Catriona MacColl, Barry Stokes, Christina Bohm, Martin Potter, George Wilson.
Film français, japonais
Genre : Aventure
Durée : 2h 04min.
Année de production : 1978
Musique : Michel Legrand

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1



 Critique LADY OSCAR (1978)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.1
Lady Oscar arrive dans l’œuvre de Jacques Demy 6 ans après l’échec commercial de la comédie L'événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la lune réunissant le couple Deneuve – Mastroianni. Tournée en région parisienne, et notamment au Château de Versailles, cette coproduction franco-japonaise demeurée presque 20 ans inédite en salles dans l’hexagone est l’adaptation du manga « La Rose de Versailles » de Riyoko Ikeda . Il s’agit du premier et seul rôle vedette de l’actrice britannique Catriona MacColl.

Mélange de romance et d’aventures sur fond d’Histoire de France, Lady Oscar séduit par son discret aspect anticonformiste, finalement assez caractéristique du cinéma de Jacques Demy. Comme les Parapluie de Cherbourg ou Peau d’âne en leur temps, Lady Oscar une œuvre plus audacieuse qu’elle n’y parait, se moquant discrètement des modes comme de respecter à la lettre les codes des genres qu’elle investit. La grande Histoire y est revue et corrigée avec élégance et sensibilité, notamment dans le portrait fait de Marie-Antoinette et de la monarchie française agonisante.

Bref, une approche et ton à part qui, si le film était sorti à l’époque de sa production, lui aurait sans nul doute coûté un cuisant échec critique et commercial, alors même qu’il existe aujourd’hui prioritairement à travers cette différence, vision très personnelle d’un sujet et genre dont Demy se plait à dépasser les faussement immuables règles.

Maintenant, ce réjouissant aspect tranquillement subversif n’excuse pas le relatif manque de dynamisme d’une l’intrigue trop touffue et ambitieuse pour fonctionner à plein régime sur seulement deux heures. Le personnage-titre en souffre ainsi quelque peu, régulièrement délaissé par les scénaristes. Sans doute qu’un format « mini-série » eut convenu davantage à un sujet comme celui-ci.

Pas totalement abouti, mais plutôt attachant, et clairement empreint de la personnalité unique de son réalisateur.


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