JAWS (1975)
Léo le 10/09/2014 à 22:31
Réalisé par Steven Spielberg
Avec Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Lorraine Garry, Murray Hamilton.
Film américain
Genre : Epouvante-horreur, Thriller, Action
Durée : 2h 04min.
Année de production : 1975
Titre français : Les Dents de la Mer
Musique : John Williams (1)
Sortie Cinéma France : 18/06/1975
Sortie DVD France : n.c.
Avec Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Lorraine Garry, Murray Hamilton.
Film américain
Genre : Epouvante-horreur, Thriller, Action
Durée : 2h 04min.
Année de production : 1975
Titre français : Les Dents de la Mer
Musique : John Williams (1)
Sortie Cinéma France : 18/06/1975
Sortie DVD France : n.c.
Critique JAWS (1975) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 5.0
Généralement présenté comme le premier blockbuster estival de l’Histoire du cinéma américain, Jaws est la seconde réalisation cinématographique de Steven Spielberg. Première des trois collaborations entre le cinéaste et l’acteur Richard Dreyfuss, le film transpose à l’écran le roman éponyme de Peter Benchley originellement publié en 1974, lequel s’inspire notamment d’une véritable série d’attaques mortelles de requin survenues le long des côtes du New Jersey. Ce tragique fait divers datant du début du vingtième siècle sera d’ailleurs relaté en 2005 dans le film de Jack Sholder 12 days of terror.Titre incontournable du cinéma américain des années 70, Jaws semble bel et bien parti pour fièrement traverser les décennies sans prendre la moindre ride. Un exploit qui tient bien évidemment au talent de son réalisateur, ici déjà au sommet de son art, mais aussi, de façon plus générale, parce que l’œuvre en question aura grandement participé à la création de la formule à succès définissant les codes du cinéma populaire moderne à grand spectacle.
Jaws, c’est en effet le mélange parfait d’action, de tension-frissons, d’émotion et d’humour. Un film reposant sur concept simple mais développé de la manière la plus efficace qui soit. Pas vraiment de fond donc. L’objectif affiché ici est clairement de clouer le spectateur à son fauteuil, de lui en mettre un maximum dans la vue, et cette cuisine pousserait naturellement au scepticisme si celle-ci n’était pas concoctée par un réalisateur croyant à fond en son sujet, appuyant sur tous les bons boutons et lui donnant même par moment un relief inattendu à travers de jolies scènes intimistes (la séquence entre Brody et son jeune fils, à table). Une sincérité qui permet à l’ensemble de s’envoler vers les cimes cinématographiques du classique fédérateur.
Scènes d’anthologie à la pelle, dialogues mémorables à la douzaine, prestations cultes à la puissance 3, sans même parler de la musique de Williams : Jaws est bien plus qu’une réussite, un exploit que très peu de blockbusters ont su intégralement réitérer.