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INDIANA JONES AND THE TEMPLE OF DOOM (1984)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 18/06/2017 à 22:12
4.1
Réalisé par Steven Spielberg
Avec Harrison Ford, Kate Capshaw, Ke Huy Quan, Amrish Puri, Roshan Seth.
Film américain
Genre : Aventures
Durée : 1h 58min.
Année de production : 1984
Titre français : Indiana Jones et le temple maudit
Musique : John Williams (1)

Sortie Cinéma France : 12/09/1984
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.1



 Critique INDIANA JONES AND THE TEMPLE OF DOOM (1984)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.1
Indiana Jones and the temple of doom se situe dans la filmographie de Steven Spielberg entre son sketch « Two » de l’anthologie The Twilight Zone: The Movie et The Color purple. Le film est coécrit par Willard Huyck et sa femme Gloria Katz, précédemment scénariste de l’American Graffiti de George Lucas (ici producteur exécutif, signataire de l’intrigue et co-monteur non officiel). Notons que la partenaire féminine d’Harrison Ford dans ce second volet des aventures d’Indiana Jones, Kate Capshaw, deviendra Mme Spielberg au début des années 90.

Deuxième aventure du célèbre archéologue aventurier chapeauté, Indiana Jones n’est pas le titre le plus célébré de l’œuvre eighties de Spielberg, qui avouait lui-même ne pas en être pleinement satisfait, ayant eu du mal à composer avec la teneur relativement sombre de cet épisode. Me concernant, il s’agit pourtant de l’une de ses plus réussites de la décennie 80, au même titre que Raiders of the lost ark ou E.T.

Certes, son script n’est pas un modèle du genre, comme pouvait l’être le quasi parfait à cet égard Raiders of the lost ark. Le ton demeure constamment hésitant, tantôt franchement débridé tantôt sérieux, les personnages haut en couleurs de Willie Scott et Short Round ont quelques chose de fatigants par moment, et la progression du récit peut aisément déstabiliser dans sa décision de concentrer l’essentiel de l’action sur le dernier tiers de l’œuvre là le premier volet dosait plus classiquement les émotions.

Maintenant, ces contestables choix scénaristiques s’avèrent aussi participer à la forte identité de ce..temple of doom, qui ainsi se démarque intelligemment de son modèle. On n’est pas en tout cas jamais dans une redite, loin de là, l’œuvre pouvant se targuer de régulièrement surprendre. Et puis Indiana Jones and the temple of doom permet également à Spielberg d’aller plus encore dans son hommage au cinéma hollywoodien d’aventures d’antan. Dès son ébouriffant générique de début, le film se révèle un festival de couleur à l’atmosphère exotico-kitsch ultra jouissive pour l’amateur.

Bref, encore une fois, on est loin d’un simple blockbuster. Indiana Jones and the temple of doom est, peut-être plus encore que Raiders of the lost ark, une énorme friandise pour cinéphile, moins maitrisée que celle-ci par certains aspects, mais d’une énergie, liberté et de générosité que ne retrouveront par ailleurs jamais les opus suivants, beaucoup plus cadrés.


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