ECHAPPEMENT LIBRE (1964)

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Léo le 19/07/2013 à 19:01

3.3

Réalisé par Jean Becker
Avec Jean-Paul Belmondo, Jean Seberg, Gert Fröbe, Enrico Maria Salerno, Fernando Rey.
Film Français
Genre : Aventure
Durée : 1h 45min
Année de production : 1964
Musique : Gregorio García Segura

Sortie Cinéma France : 04/09/1964
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique ECHAPPEMENT LIBRE (1964)

Avis rédigé par Manu | le 19/07/2013. | Note : 3.3

Coproduction franco-italo-germano-espagnol tournée au Liban, en Grèce, Italie, Espagne, France, Suisse et Allemagne, Echappement libre est la seconde réalisation de Jean Becker. Scénario et dialogues sont coécrits par Daniel Boulanger, que l’on avait précédemment pu voir comme acteur aux côtés de Jean Paul Belmondo et Jean Seberg dans l’A bout de souffle de Jean Luc Godard. Becker, Boulanger et Bébel retravailleront ensemble 3 ans plus tard sur la comédie policière Tendre voyou.

Echappement libre n’est pas la plus appréciée des comédies d’aventures du Belmondo des années 60. On lui préfère généralement ses collaborations de la même époque avec Philippe De Broca, par ailleurs également scénarisées par Boulanger. Et il est certain que l’ensemble n’est pas exempt de quelques menus défauts, le plus visible étant peut-être le peu d’alchimie que génèrent les retrouvailles du couple vedette d’A bout de souffle. D’un côté Belmondo donne sans retenue dans le registre du cabotinage guignolesque, de l’autre Jean Seberg nous la joue beauté froide presque absente. Le résultat a quelque chose d’assez déroutant, d’autant que l’histoire d’amour qui les réunit possède un aspect sombre tranchant avec la légèreté générale de l’œuvre.

Maintenant, bien qu’imparfait, Echappement libre n’en demeure pas moins un très agréable divertissement adoptant dans sa réalisation un style nouvelle vague du plus joli effet, le côté expérimental en moins. Le film nous ballade ainsi dans de très beaux extérieurs, boosté par une flatteuse photographie scopique en noir et blanc d’Edmond Séchan (oncle du chanteur Renaud… je le balance comme ça, parce que je viens juste de l’apprendre) et une entrainante partition jazz de Martial Solal (compositeur d’A bout de souffle… décidément…).

Bref, peut-être pas un classique, mais un excellent Jean Becker… sans doute même mon préféré de ce réalisateur controversé parmi tous ceux que j’ai vu à ce jour.

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