BERMUDE : LA FOSSA MALEDETTA (1978)

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Manu le 30/06/2010 à 21:37

1.5

Réalisé par Tonino Ricci
Avec Andres Garcia, Janet Agren, Arthur Kennedy, Pino Colizzi, Cinzia Monreale.
Film italien, espagnol, mexicain
Genre : Aventures, fantastique
Durée : 1h 24min.
Année de production : 1978

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.5

Critique BERMUDE : LA FOSSA MALEDETTA (1978)

Avis rédigé par Manu | le 30/06/2010. | Note : 1.5

Tonino Ricci (ou Anthony Richmond, c’est comme vous voulez) est considéré par beaucoup comme l’un des pires représentants du cinéma bis italien des années 70-80. Et je dois reconnaitre que la vision de son Bermude : La fossa maledetta m’incite fortement à penser que le pauvre bougre n’a pas volé sa sale réputation. Ce film d’aventure fantastique surfant sur le succès des Dents de la mer et l’intérêt alors très vif du public pour le mystérieux phénomène du triangle des Bermudes s’avère en effet d’une affligeante médiocrité.

Pas bien aidé, il est vrai, par un brouillon de scénario à base de requins tueurs dirigés télépathiquement par de mystérieux extra-terrestres vivant au fond des océans, Bermude : La Fossa maledetta dilue son peu d’action dans une alternance vite lassante d’interminables scènes de visites du fond des océans et de séquences cartes postales nous invitant à suivre les héros du film dans leur découverte de l’île de St-Domingue. Bref, par moment on a vraiment l’impression de se taper le film des dernières vacances de Tonino sous les cocotiers. Et lorsque le film entreprend enfin de traiter son sujet, c’est pour sombrer dans un ridicule achevé, en nous régalant de quelques unes des plus croquignolesques scènes de crash aérien et catastrophes maritimes vues à ce jour sur un écran, à base de grossières maquettes secouées au fond d’une baignoire et filmées en gros plan. Mieux vaut enfin passer sous silence la séquence « rencontre du 3eme type » du grand final, toute aussi élaborée dans sa conception.

Sauvons toutefois de ce naufrage la dynamique partition disco de Stelvio Cipriani, clairement l’aspect le plus pro d’une production frisant l’amateurisme à presque tous les niveaux.

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