GOOD COPS, BAD COPS (TV) (1990)

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Manu le 21/08/2022 à 17:56

3.3

Réalisé par Paul Wendkos
Avec Ray Sharkey, Steve Railsback, James Keach, Robert F. Lyons, George Kennedy.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1990
Titre français : Haute corruption
Titre alternatif : The Cops are robbers
Musique : Gil Mellé

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique GOOD COPS, BAD COPS (TV) (1990)

Avis rédigé par Manu | le 21/08/2022. | Note : 3.3

Good cops, bad cops se situe dans la carrière de Paul Wendkos entre la mini-série policière en deux partie, Blind faith, avec Robert Urich, et le drame criminel The Chase, interprété par Casey Siemaszko. Ecrit par William Bleich, précédemment scénariste du film d’épouvante The Hearse de George Bowers, ce téléfilm adapte le récit d’investigations éponyme, écrit par Gerry Clemente (qu’interprète Ray Sharkey à l’écran) et Kevin Stevens. Il marque par ailleurs les retrouvailles de Wendkos et l’acteur George Kennedy, 21 ans après le western Guns of the magnificent seven.

Wendkos revient en quelque sorte à ses tout premiers amours avec ce film noir contemporain, incroyable histoire vraie de corruption et « casse du siècle » impliquant les forces de police de Boston, au début des années 80. Un retour gagnant puisque que le téléaste vétéran signe un excellent drame criminel ici, mettant parfaitement à profit son casting 3 étoiles, porté par deux prestations électriques de Ray Sharkey et Steve Railsback, spécialistes d’exercices s’il en est.

On retrouve ici le Wendkos des grands jours, certes sans ce petit plus stylistique infusant certaines de ses réalisations des années 60 / 70, mais qui roule à l’économie discrète pour un résultat net et sans bavure. Enfin, Good cops, bad cops se distingue largement du tout-venant côté enrobage musical, avec un score electro-jazz de premier choix, marquant la troisième et malheureusement dernière collaboration entre Wendkos et le talentueux compositeur / expérimentateur Gil Mellé.

Bref, clairement un titre à retenir dans la filmographie de son réalisateur.

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