VIGILANTE FORCE (1976)

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Manu le 26/12/2012 à 19:44

3.5

Réalisé par George Armitage
Avec Kris Kristofferson, Jan-Michael Vincent, Victoria Principal, Bernadette Peters, Brad Dexter.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1976
Musique : Gerald Fried

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5

Critique VIGILANTE FORCE (1976)

Avis rédigé par Manu | le 26/12/2012. | Note : 3.5

Vigilante force est la troisième réalisation de George Armitage et second film de cet auteur produit par Gene Corman, frère de Roger, après Hitman, signé 3 ans plus tôt. Ce titre d’exploitation est à ranger dans la catégorie des films dit d’auto-défense, vague cinématographique ayant réellement pris son essor suite au succès du Death wish de Michael Winner, deux ans plus tôt.

En dépit d’une distribution au petit cachet culte (Kris Kristofferson, Jan Michael Vincent, Victoria « Dallas » Principal, David « Charlie’s angels » Doyle) Vigilante force demeure une œuvre relativement oubliée au sein de la courte filmographie de George Armitage. Dommage d'ailleurs, parce que cette petite série totalement irresponsable est sans doute le travail le plus pêchu de son auteur. En termes de rythme, on navigue ici dans les hautes sphères de la série B labellisée seventies. Le scénario (d’Armitage) va droit au but, ne perd jamais de temps en digressions psychologiques ou éthiques inutiles, soigne son cadre socio-géographique, donne une certaine stature à ses personnages principaux et se conclue sur une grosse scène d’action qui défouraille un max sans faire dans le détail. Bref, un film percutant !

Après, ça reste quand même du cinéma à la George Armitage, c'est-à-dire un peu bordélique sur les bords. Non seulement le coefficient crédibilité de l’intrigue flirte avec le zéro pointé mais, dans son message, le film s’avère des plus confus. Le serpent se mord en effet méchamment la queue dans cette histoire qui dénonce dans un premier temps les initiatives privés en matière d’application de la justice avant de prôner une solution de type « milice privé » pour contrer ce type de dérives.

De là à penser qu’Armitage est avant tout un facétieux provocateur, il n’y a qu’un pas. Et ce n’est certainement pas le délirant et décomplexé final de son film, anticipant certains travaux eighties de Michael Winner et Mark L. Lester, qui altère cette impression.

En résumé, un excellent petit polar bis qui ne fait pas dans la dentelle et que devraient apprécier qui aiment les films fonçant dans le tas n’importe comment sans réfléchir.

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