UN TORO DA MONTA (1976)

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Manu le 14/07/2012 à 21:43

1.6

Réalisé par Roberto Mauri
Avec Femi Benussi, Alfonso Saggese, Daniela Giordano, Pupo De Luca.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 24min.
Année de production : 1976
Musique : Carlo Savina

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.6

Critique UN TORO DA MONTA (1976)

Avis rédigé par Manu | le 14/07/2012. | Note : 1.6

Un Tora da monta est l’avant dernier long métrage du touche à tout Roberto Mauri. Riche d’une petite trentaine de titres, la filmographie du bonhomme aura ainsi fricoté avec la plupart des genres à la mode au sein du cinéma populaire italien des années 60-70, comme l’épouvante gothique (La Strage dei vampiri), le péplum (Zorikan lo sterminator), le krimi (Kommissar W – Drei goldene schlangen), le western spaghetti (Wanted Sabata) ou, dans le cas du titre qui nous intéresse ici, la sexy comédie. Le film réunit deux spécialistes féminines de ce dernier genre, Femi Benussi et Daniela Giordano, tandis que le rôle principal masculin échoue à un certain Alfonso Saggese, illustre inconnu à la carrière cinématographique pour le moins succinctes (2 films en tout et pour tout, selon IMDB).

Plus qu’un film de Robert Mauri, qui n’a jamais été autre chose qu’un très modeste artisan dans sa profession et le prouve de manière assez éclatante ici, via une mise en scène totalement dépourvu d’allant et d’idée, Un Toro da monta est avant tout l’œuvre de son scénariste Piero Regnoli, dont on retrouve complètement l’univers « comique » ici. Un univers suintant la petitesse, à la fois moche et étriqué, en un mot : minable, sublimé à sa façon par la photographie sans la moindre coquetterie stylistique, souvent blafarde même, de Franco Villa. On pense presque à du Paul Bartel en voyant ça, mais la verve vitriolée en moins. Car, malgré une débauche de situations salaces prétendument, il va bien évidemment sans dire que Un Toro da monta n’est jamais drôle, et jamais sexy non plus.

Bref, à moins d’être un mordu grave de cinéma italien populaire et / ou d’avoir été précédemment sensible à l’humour de titres comme le Cara dolce nipote d’Andrea Bianchi ou La Impiegate stradali de Mario Landi, voilà bien une bande à l’intérêt quasi nul (autre que sociologique).

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