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THE PERFECT WEAPON (1991)

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Léo le 05/12/2013 à 12:54
3.3
Réalisé par Mark DiSalle
Avec Jeff Speakman, John Dye, Mako, James Hong, Dante Basco.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 23min.
Année de production : 1991
Titre français : L'arme Parfaite
Musique : Gary Chang

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3



 Critique THE PERFECT WEAPON (1991)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.3
The Perfect weapon est la seconde et à ce jour dernière réalisation de Mark DiSalle, essentiellement connu pour être le producteur et coréalisateur du classique eighties du film d’arts martiaux Kickboxer, avec Jean-Claude Van Damme. Le film offre à l’artiste martial Jeff Speakman, ceinture noire de Kenpo et Goyu-Ryu son premier rôle vedette. Notons enfin que sa photographie est signée Russell Carpenter, oscarisé quelques années plus tard pour son travail sur le Titanic de James Cameron.

The Perfect weapon signe la fin d’une époque, celle où sortaient encore en grande pompe au cinéma les petites séries B de baston du type de celle-ci. Nul doute qu’aujourd’hui, avec son scénario bêta mille fois vu et son casting de seconds couteaux familiers (Ha, les trombines perfides de James Hong Cary-Hiroyuki Tagawa , toute une époque !) entourant un karatéka certes émérite mais s’improvisant acteur, le film se verrait de go expédié dans la fosse aux sorties DTV.

Pourtant, en redécouvrant l’œuvre en question en 2013, quelques différences plus ou moins flagrantes avec les productions standards actuelles - celles à priori du même acabit - apparaissent rapidement. La première étant sans doute que The Perfect weapon demeure tout de même un film visuellement pensé pour le grand écran, proposant une assez grande variété de décors qui ne crient jamais misère, ainsi qu’un quota de figuration tout à fait crédible. Certes on n’a pas affaire à un gros budget, mais celui-ci est utilisé de façon très intelligente. Pour faire riche, DiSalle se paie un bon gros tube musical à la mode en ouverture et clôture du film ("The Power"). Puis il recrute les meilleurs cascadeurs du moment sur ses nombreuses séquences d’action et de baston. Jeff Speakman lui-même en impose pas mal dans ses démonstrations de kenpo (le bougre est presque trop bon, trop rapide pour la mise en scène sans grand génie de DiSalle et le montage de Wayne Wahrman (I am legend, Winter’s tale).

Bref, c’est du travail sérieux et soigné dont on pardonne sans difficulté l’extrême banalité et naïveté, pour ne parler de ringardise, côté écriture. Il y a même fort à parier que le cinéphile nostalgique s’amusera des nombreux clichés et de la psychologie de bazar typée eighties que véhicule le film. Comment en effet ne pas sourire devant ce final voyant Speakman explicitement salué par son père et son instructeur pour avoir conservé son sang-froid et épargné le méchant Yung… alors même qu’il vient d’envoyer plutôt violemment dans un monde meilleur la moitié de ses sbires.

Un fort sympathique p’tit film de baston, comme on en fait plus, en résumé.


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