THE GLIMMER MAN (1996)

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Manu le 07/03/2013 à 09:19

Réalisé par John Gray
Avec Steven Seagal, Keenen Ivory Wayans, Bob Gunton, Brian Cox, John M. Jackson.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1996
Titre français : L'ombre blanche
Musique : Trevor Rabin

Sortie Cinéma France : 08/01/1997
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique THE GLIMMER MAN (1996)

Avis rédigé par Manu | le 07/03/2013. | Note : 3.0

The Glimmer man marque véritablement la fin d’une époque pour Steven Seagal. Celle où le roi du moulinet des bras était un acteur bankable dont les films sortaient en salles dans l’hexagone. Produit par Seagal himself, le film, écrit par le futur coscénariste de l’amusant Mindhunters de Renny Harlin, fut au départ envisagé comme un blockbuster d’action s’offrant les services de Tommy Lee Jones dans le rôle du vilain mastermind de service (emploi finalement récupéré par Brian Cox), avant que de nombreuses coupes budgétaires et un remontage de dernière minute par la Warner Bros. ne le transforme en plus modeste polar urbain dans la lignée des premiers films de son interprète principal. Un relooking express qui n’empêchera toutefois pas l’aventure Glimmer man de se solder par un sévère échec commercial et critique à sa sortie.

Révision à la hausse pour ce titre qui m’avait laissé pour le moins sur la réserve à sa découverte il y a une bonne dizaine d’années. Certes je n’irais pas encore jusqu’à dire qu’il s’agit d’une grande réussite. Mais, parfois à son corps défendant d’ailleurs, ce Glimmer man s’avère un spectacle d’action des plus distrayants dont le côté fourre-tout - probablement né de sa genèse chaotique - s’avère en définitive le meilleur atout.

Démarrant sur le mode du sous-Se7en - alors le succès à copier à Hollywood - le film se voit d’emblée dynamité par l’improbable prestation de Steven Seagal en flic philosophe bouddhiste bardé de colliers à gri-gri. L’envie de rigoler chez le spectateur prend par conséquent rapidement le dessus, d’autant que l’ensemble vire ensuite rapidement au buddy movie sympathiquement bourrin, à l’humour gras comme on l’aime (Ah ! cette blague récurrente sur la poudre de pénis de cerf, censée soigner l'allergie du personnage de Wayans à l'encens !).

On pourra sans doute regretter l’absence de carrure et personnalité de la réalisation, curieusement signée par le téléaste touche-à-tout John Gray. Mais convenons néanmoins que l’ensemble ne traine pas (merci à la Warner pour ses coupes !) et que les scènes de baston sont très correctement emballées… masquant en tout cas assez bien la récente prise de poids de son interprète principal.

Drôle, efficace et bas de plafond : la recette gagnante d’un bon Seagal…

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