SILENT VENOM (2008)

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Manu le 09/12/2010 à 22:12

1.7

Réalisé par Fred Olen Ray
Avec Luke Perry, Krista Allen, Louis Mandylor, Tom Berenger, Anthony Tyler Quinn.
Film américain
Genre : Action, épouvante.
Durée : 1h 25min.
Année de production : 2008
Titre français : Des Serpents à bord

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.7

Critique SILENT VENOM (2008)

Avis rédigé par Manu | le 09/12/2010. | Note : 1.7

Sans avoir trop à chercher, on doit surement trouver pire dans la foisonnante filmo de Fred Olen Ray, pilier de la série C / Z californienne (avec tout de même à ce jour plus de 100 long-métrages à son actif). Ce qui ne signifie pas que ce Silent Venom soit très bon pour autant, car bien souvent c’est la consternation qui prévaut ici, face à l’incongruité de la plupart des péripéties, leur incohérence (cf. tous ces personnages qui ne s’aperçoivent qu’à la dernière minute qu’ils sont cernés par des serpents), ou tout simplement leur caractère nawak débilos (Luke Perry qui, au milieu de son grand combat final avec le serpent, se prend un poteau dans la chetron « à la Pierre Richard »).

A côté de cela, il me faut bien admettre que je m’attendais à quelque chose d’encore plus cheap, et que, pour un film se déroulant aux 3 quarts dans 4 pièces et 2 couloirs exigus, l’ensemble ne transpire pas trop la misère. Il faut dire aussi que Fred Olen Ray a du métier, sait maintenir un rythme convenable et manie le stock-shot comme personne. Ce qui compense en partie l’impression que, sur certaines scènes, les acteurs ont eu droit à une prise et pas davantage. Et tant pis là encore pour ceux qui manquent de se cogner sur bout de tuyau entre 2 répliques !

En revanche, côté effets spéciaux, ce n’est clairement pas le grand luxe, avec un serpent géant des plus vilains. Quant aux assoiffés de débordements gores, ils peuvent aller voir ailleurs. Il n’y pas grand-chose à signaler de ce côté, sorti de 2, 3 petites gerbes de sang. Il faut dire aussi que pratiquement toutes les attaques se déroulent hors champs. Soft et économique, tout ça !

En résumé, un petit DTV un peu nanar sur les bords, à se garder au chaud pour l’heure de la sieste. Triste tout de même de voir Tom Berenger cachetonner là-dedans (pas plus de 10 minutes de présence à l’écran, ceci dit).

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