ROAD HOUSE 2: LAST CALL (2006)

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Léo le 01/09/2013 à 10:37

2.6

Réalisé par Scott Ziehl
Avec Johnathon Schaech, Jake Busey, Will Patton, Ellen Hollman, Richard Norton.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 27min
Année de production : 2005
Titre français : Road House 2
Musique : Amotz Plessner

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6

Critique ROAD HOUSE 2: LAST CALL (2006)

Avis rédigé par Manu | le 01/09/2013. | Note : 2.6

Road House 2: Last call est séquelle pour le moins tardive du hit de Joël Silver réalisée en 1987, avec Patrick Swayze dans le rôle principal. Il s'agit de la septième réalisation de Scott Ziehl, un abonné aux productions DTV.

Bon, disons-le tout de suite parce que c’est quelque chose que l’on remarque assez tôt dans le film, Road House 2 : Last Call est une suite qui a le mérite d’avoir bien saisi l’esprit de son modèle. En effet, et pour autant que je m’en souvienne, le film de Rowdy Herrington était un divertissement sympa mais qui ne brillait pas par sa subtilité et son inventivité. Je ne reprocherai donc pas à sa suite d'avoir chercher à conserver ce qui faisait à sa façon la personnalité et le charme de son modèle, laquelle nous proposait déjà une intrigue cumulant sans état d’âme clichées et invraisemblances, sur fond de machisme décomplexé et d’éloge à la beauferie des campagnes ricaines.

Road House 2 tente donc de faire encore mieux dans le crétin et le bourrin, et c’est tout en son honneur, avec des situations encore plus éculées et nawak, des dialogues encore plus primaires, et des méchants encore plus ploucs que le Ben Gazzara du premier opus. Ainsi, si le choix de Jake Busey pour succéder à Gazzara pouvait paraître à première vue surprenant et inadéquate (comme celui de Will Patton en gros bras, dans un emploi proche de celui tenu par Sam Elliott dans le film d’Herrington), je trouve au final l’idée pas si mauvaise que ça. Un méchant un rien plus classe aurait sans doute fait un peu tâche dans cet océan de vulgarité que j’espère assumée.

Face à lui, en agent de la DEA qui n’a peur de rien sauf de prendre l’avion parce que c’est dangereux (!!) - c’est ce qu’il nous dit dans la VF en tout cas - Johnathon Schaech ne fait évidemment pas le poids face à Patrick Swayze (son papa, dans l’histoire), d’autant que, comme Will Patton et Jake Busey, le bellâtre se voit immanquablement obligé de s’éclipser discrètement du champ des opérations au bénéfice de sa doublure dès qu’il lui faut lever le coude un peu haut. A ce titre, la meilleure surprise du film niveau distribution est sans doute la présence du revenant Richard Norton dans le rôle du boss à Busey. On est là en présence d'un véritable castagneur et ça se voit tout de suite à l'écran.

En résumé, Road House 2 : Last call est un film très con (co-écrit par Schaech, en passant), indiscutablement filmé à l’économie (figuration limitée, beaucoup de séquences nocturnes …), mais qui ne traine pas – je n’ai franchement pas vu arriver la fin, les vingt dernière minutes n’étant qu’une enfilade ininterrompue de bastons bruitées à la Hill & Spencer – et qui, sans lui arriver au ceinturon, ne fait en rien honte à son illustre modèle.

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