RAZZA VIOLENTA (1984)
Manu le 02/09/2025 à 08:08
Réalisé par Fernando Di Leo
Avec Henry Silva, Harrison Muller, Woody Strode, Carole André, Raul Lovecchio.
Film italien
Genre : Action
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1984
Titre français : La Race des violents
Musique : Paolo Rustichelli

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec Henry Silva, Harrison Muller, Woody Strode, Carole André, Raul Lovecchio.
Film italien
Genre : Action
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1984
Titre français : La Race des violents
Musique : Paolo Rustichelli

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 2.6
Razza violenta est le vingtième des vingt et un longs métrages cinématographiques signés entre 1964 et 1985 par le scénariste et réalisateur Fernando Di Leo. Cette production italienne distribuée à l’étranger par la firme Cannon Films est coécrite par Di Leo lui-même et Nino Marino, coscénariste des comédies Io e lui de Luciano Salce et Un Orso chiamato Arturo de Sergio Martino.Rien à voir avec un sous-First Blood, comme je l'imaginais. Le début en donne l'impression, jusqu’à ce que l'action se déplace à New York. On passe alors à un film nettement plus ambitieux, dans lequel Di Leo entend dénoncer mondialisme / capitalisme sauvage, sur la base d’un récit mêlant mercenaires, CIA, mafia, trafiquants de drogue et marchand(e)s de sexe. Avec des personnages typiques de son cinéma, sans foi ni loi autre que celle du Dieu Dollar, et un final westernien évoquant les premiers amours du cinéaste.
Malheureusement, si, sur le papier, on trouve dans Razza violenta tout ce que l’on aime chez Di Leo, dans l’exécution, faute notamment de moyens à la hauteur, c’est la catastrophe. Le film crie misère en permanence, à tous les niveaux. Les extérieurs évoquent davantage la banlieue de Rome que le Laos, les scènes d’action font sourire et l’acteur principal est très, très loin de posséder la présence des Mario Adorf, Gastone Moschin ou même Luc Merenda d’antan. Bref, à voir seulement en imaginant ce que Di Leo aurait pu en faire 10 ans auparavant, en des temps plus favorables.

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