RAGE OF HONOR (1987)

(1) critique (0) commentaire

Léo le 08/05/2014 à 18:49

2.7

Réalisé par Gordon Hessler
Avec Sho Kosugi, Lewis Van Bergen, Robin Evans, Gerry Gibson, Carlos Estrada.
Film argentin, américain
Genre : Action
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1987
Titre français : La Rage de l'honneur
Musique : Stelvio Cipriani

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7

Critique RAGE OF HONOR (1987)

Avis rédigé par Manu | le 08/05/2014. | Note : 2.7

Rage of honor marque la seconde collaboration entre le réalisateur Gordon Hessler et l’acteur japonais Shô Kosugi. Filmé en Argentine dans la région de Buenos Aires ainsi qu’aux Etats Unis, dans l’état de l’Arizona, le film est coécrit par Robert Short, oscarisé l’année suivante pour … les maquillages du Beetlejuice de Tim Burton, et Wallace C. Bennett, précédemment scénariste du curieux dernier film de Laurence Harvey : Welcome to Arrow Beach.

Tentant de dupliquer le succès de leur précédente association, Pray for death, Gordon Hessler et Shô Kosugi se lancent ici dans le polar d’action exotique James Bondien sur les bords, mâtiné d’arts martiaux. Un cocktail prometteur qui, d’une certaine façon, tient toutes ses promesses, même si rien ici, de près comme de loin, ne s’apparente à un semblant de bon film.

Problème number one de cette Rage of honor : son scénario, profondément inepte de bout en bout (même pour un film de ninja !). L’intrigue est truffée de péripéties aux frontières du nonsensique et Shô Kosugi en flic borderline ninja, maqué à une pouffe peroxydée, ça le fait carrément pas niveau crédibilité…

Maintenant, la bêtise du script s’avère somme toute secondaire, vu qu’au bout de 50 minutes de film, l’intrigue policière est comme qui dirait bouclée, s’effaçant au seul bénéfice de la baston. Et, côté castagne, il n’y a en revanche franchement rien à dire. C’est certes du n’importe quoi complet, mais généreusement offert et bien filmé, dans des décors parfois assez impressionnants (l’immense usine abandonnée, le cimetière maritime).

Curieusement, la musique est signée Stelvio Cipriani. J’avoue n’avoir absolument pas reconnu sa patte ici. Une composition synthétique fauchée passe partout, indigne de son talent…

Rechercher avec google