DANCE OF THE DWARFS (1983)

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Manu le 15/12/2022 à 07:33

3.6

Réalisé par Gus Trikonis
Avec Deborah Raffin, Peter Fonda, John Amos, Carlos Palomino, Venchito Galvez.
Film américain
Genre : Fantastique
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1983
Titre français : Pris au piège
Musique : Perry Botkin Jr.

Sortie Cinéma France : 05/09/1984
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique DANCE OF THE DWARFS (1983)

Avis rédigé par Manu | le 15/12/2022. | Note : 3.6

Dance of the dwarfs est le dixième et, à ce jour, ultime long métrage cinématographique du réalisateur Gus Trikonis. Cette production américaine intégralement tournée aux Philippines est coécrite par Michael Viner, époux de l’actrice principale du film, Deborah Raffin. Elle se situe dans la carrière de Peter Fonda entre l’obscure comédie fantastique Daijôbu, mai furendo de Ryû Murakami et le tout aussi confidentiel Peppermint-frieden de Marianne Rosenbaum.

Une partie de l’équipe de Touched by loved se reforme pour cet oublié Dance of the dwarfs, au contenu bien différent de celui du mélodrame pataud pré-cité. Soit un improbable mélange d’aventures et d’épouvante, lorgnant également du côté de l’African queen de John Huston. Un rare titre bis de Trikonis sorti en salles dans l’hexagone qui se distingue donc essentiellement par ses vertus comiques, fussent-elles volontaires ou non à l’origine.

Il va en effet sans dire que, selon l’humeur, le spectateur un brin cynique taxera volontiers l’œuvre de gros ou gentil nanar, notemment en découvrant ses créatures fantastiques caoutchouteuses aux yeux rouges, toutes droites sorties d’un film de Jack Arnold des années 50.

Mais, que Dance of the dwarfs mérite ou non cette appelation ne change rien à l’essentiel : Trikonis n’aura finalement jamais livré production aussi divertissante que celle-ci, portée par le cabotinage éthylique à peine feint de Peter Fonda, une belle photographie aérienne, d’amusants maquillages, des dialogues rentre-dedans régulièrement cocasses, et plus globalement, un penchant pour le joyeux n’importe quoi, du côté de l’intrigue comme de la tonalité générale de l’œuvre, évoquant le meilleur des productions Corman de la décennie précédente (le contexte philippin du film aidant évidemment un peu à ce parallèle).

Bref, un titre à consommer sans modération par l’amateur de bandes bis ne se prenant que très moyennement au sérieux.

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