MURDER AT 1600 (1997)

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Léo le 06/07/2014 à 09:58

2.9

Réalisé par Dwight H. Little
Avec Wesley Snipes, Diane Lane, Daniel Benzali, Alan Alda, Ronny Cox.
Film américain
Genre : Action, Thriller, Policier
Durée : 1h 46min.
Année de production : 1997
Titre français : Meurtre à la Maison Blanche
Musique : Christopher Young

Sortie Cinéma France : 30/07/1997
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique MURDER AT 1600 (1997)

Avis rédigé par Manu | le 06/07/2014. | Note : 2.9

Murder at 1600 se situe dans la carrière de Wesley Snipes entre The Fan de Tony Scott et le One night stand de Mike Figgis. Le film est une officieuse adaptation du roman « Murder in the White House » de Margaret Truman, fille d’Harry S., originellement publié en 1980.

Deux ambitions difficilement compatibles tentent de cohabiter au sein de ce Murder at 1600 : d’une part proposer un film sérieux dans la lignée des thrillers paranoïaques de la décennie 70, de l’autre servir au public concerné un solide véhicule pour l’action man des nineties Wesley Snipes. Bref, dit plus simplement, Murder at 1600, c’est un peu All the President’s men avec de l’action musclée et, via la présence de la belle Diane Lane aux côtés de Snipes, une petite touche de glamour.

Mené avec une élégance certaine par ce bon faiseur plutôt tourné vers le bis de Dwight H. Little, le résultat s’avère plaisant à suivre. On ne s’ennuie pas, le duo Snipes / Lane fonctionne plutôt bien, le film assure côté seconds rôles, recrutant au passage deux icônes des années 70, Alan Alda et Ronny cox (en Jimmy Carter-like), et Christopher Young signe un solide score d’action / suspense.

Maintenant, sans que l’on s’en étonne vraiment, l’ensemble échoue à proposer une intrigue crédible. Les auteurs tentent dans un premier temps de jouer la carte du suspense. Mauvaise idée, car l'on devine presque immédiatement les tenants et aboutissants de ce complot tout de même un brin simpliste et farfelu. Par la suite, l'action prenant ouvertement le dessus sur le récit policier, disons que le projet gagne d'une certaine façon en cohérence. Et qu'importe alors si tout est cousu de fil blanc...

Bref, une honnête petite production hollywoodienne pop-corn de son temps, certes pas aussi futée qu'elle le voudrait, mais pas aussi ridicule qu'un Air Force One.

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